Tizi-Ouzou : Les gardes communaux assiègent la wilaya

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Les gardes communaux ont organisés, hier matin, un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. Visiblement déterminés à aller au bout de leurs revendications, ils voulaient tenter une incursion à l’intérieur du siège de la wilaya afin d’implanter des tentes et d’y installer un campement. Conscients du manège qui se préparait, et sans doute bien informés, les éléments de la sûreté présents en nombre sur place, ont empêché les protestataires de parvenir à leur fin. Repoussés au loin du portail de l’enceinte administrative, les contestataires ont fini par improviser un autre rassemblement à même le trottoir. L’action de protestation d’aujourd’hui était programmée depuis le 2 du mois en cours. La décision fut prise au terme d’un autre rassemblement tenu, ce jour-là devant le siège de l’APW Rabah Aïssat, pour demander l’intervention du wali. Une semaine plus tard, ils sont revenus à la charge. « Cela fait plus d’une semaine que nous attendons une réponse favorable de la part des autorités concernées, qui semblent ignorer nos revendications légitimes. Ils ont également procédé à la suspension de six éléments de la garde communale et proféré des menaces contre plusieurs autres au niveau de plusieurs détachements », dénonce l’un des protestataires avant d’ajouter : « Aujourd’hui, nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre notre mouvement, jusqu’à satisfaction de nos revendications ».

Les jeunes du pré-emploi étaient également en rassemblement

Par ailleurs, d’autres protestataires, des jeunes recrutés dans le cadre du dispositif du pré emploi, se sont également rassemblés, hier matin, devant le siège de la wilaya. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’ils initient de telles manifestations. Ils réclament, notamment, leur titularisation dans les postes qu’ils occupent actuellement au niveau des différentes administrations locales. Les protestataires se disent, aussi, « mobilisés pour poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs revendications».

Samira Bouabdellah

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