En dépit de ces améliorations salvatrices qu’elle a connues, tout n’est pas parfait pour autant au niveau de la polyclinique d’Ighil Ali.
En effet, de multiples insuffisances sont relevées, tel le manque en personnel qualifié pour des services, assuré en partie grâce à des agents municipaux qui assurent le gardiennage et le nettoyage de la structure. «Le service de radiologie gagnerait à fonctionner de nuit, pour le plus grand bien des malades», préconise le maire d’Ighil Ali. Il ajoutera : «D’autant plus que ce service reçoit aussi bien les citoyens de notre circonscription que ceux des communes limitrophes, comme Boudjelil et Ait R’zine».
D’autres carences, à l’image de l’absence d’une maternité rurale, sont également soulevées par des usagers de la santé de la commune. Les prestations de la polyclinique d’Ighil Ali, sise au niveau du chef-lieu de la commune, ont réalisé un saut qualitatif certain, consécutivement au renforcement de cette structure publique par de nouveaux équipements et services médicaux. En effet, elle a été entre autres, dotée, au cours de ces derniers mois, d’un plateau technique pour les analyses médicales. «Depuis l’ouverture de ce laboratoire, on n’est plus obligé de se déplacer jusqu’à Akbou, pour le moindre bilan biologique», s’exclame un citoyen du village Azrou, situé en surplomb de la ville d’Ighil Ali. Autre acquisition et non des moindres, la mise en service d’un point d’urgences, qui permet sans nul doute à la population de cette circonscription rurale de faire l’économie des déplacements périlleux de malades vers de lointains établissements hospitaliers.
N. M.