Les Tigres de la Soummam, après seulement deux journées jouées en championnat de la régionale Deux (groupe A), sortent leurs griffes et avertissent qu’ils feront mal cette saison. Le premier club qui a fait les frais des Olympiens n’est autre que le CRB Aokas, vaincu sur ses bases et devant son public. En effet, les camarades de Boukir ne sont pas allés à Béjaïa pour faire du tourisme, mais avec la ferme intention d’engranger les trois points de la victoire. Déterminés plus que jamais à effacer le semi échec réalisé à domicile, lors de la première journée, ils ont bel et bien prouvé à leurs supporteurs que ce n’était là qu’un accident de parcours qui peut arriver aux petites comme aux grandes équipes. Même en déplacement, les Olympiens ont joué tous décomplexés, réussissant à malmener leurs adversaires tout au long des 90 minutes de jeu. Ils réussirent des attaques bien orchestrées dont deux ont fait mouche. Leur défense, solide comme un roc, ne laissa passer ni les joueurs adverses ni le ballon. Il faut dire aussi que les Akbouciens, qui ont hâte de retrouver la régionale Une qu’ils ont quittée en 2008, se sont donné les moyens qu’il faut pour réaliser leur rêve. L’élection de Bentaleb au poste de commande a été la première onde de choc, du fait que ce grand monsieur du football qui connaît bien la maison ORBA est connu pour son sérieux, son engagement et son amour pour son club. Il a confié la barre technique à deux entraineurs de renom : Mira et Aït Mehdi, deux techniciens chargés du choix des joueurs qui ont été recrutés. La boucle a été bouclée par le recrutement de Yacine Amaouche, l’un des artisans de l’accession de l’USOA la saison écoulée. Son expérience acquise dans les différents stades, en évoluant dans des clubs d’élite comme la JSMB, sera d’un grand profit pour les Tigres de la Soummam. Amaouche a déjà fait parler de lui en signant son premier but de la saison, c’était le deuxième but inscrit par les Akbouciens contre les littoraux. Tout indique que les Tigres de la Soummam ont bien affuté leurs armes pour réussir à s’adjuger l’accession, même si la lutte sera âpre et sans merci pour un objectif, certes difficile mais pas impossible.
L. B.
