«Notre école, ouverte en 1995 et située à des kilomètres du village, souffre toujours de l’absence d’une cantine malgré les réclamations incessantes des parents d’élèves qui ont même ordonné il y a deux ans, une grève d’une journée à leurs enfants, mais en vain. Les écoliers continuent donc à ramener des sandwichs froids dans leurs cartables. Pourtant, la municipalité et l’inspection de Seddouk ne cessent de promettre sa réalisation à chaque fois que les parents d’élèves montent au créneau pour leur rafraîchir la mémoire, mais ils ne tiennent jamais à leurs promesses », a dénoncé B. Kamel, un enseignant de l’école. Les trois classes existantes sont loin de répondre au nombre d’élèves. La solution préconisée par les parents était la construction d’autres classes. L’école d’Agouni du village d’Ighil n’djiber, sis au chef-lieu de la commune de Seddouk, souffre de plusieurs manques infrastructurels. Lors de notre passage dans ce village, on a constaté la situation lamentable de l’établissement. Construite en contre bas d’une route et pour éliminer l’humidité qui endommage les salles de cours, un caniveau d’environ 50 cm de largeur et plus d’un mètre de hauteur a été réalisé tout le long de la façade de l’école. Les éboulements de terrain font obstruer le caniveau et bouchent même la conduite en buse, passant au milieu de la cour. Selon notre interlocuteur, « à l’hiver, le caniveau se remplie d’eau, causant de l’humidité aux salles des cours. Cet état déplorable qui ternit l’image d’une école primaire aux yeux des passants de par le laissé aller qui la caractérise et qui dure, déjà des mois et personne ne semble s’en préoccuper ».
L Beddar.