Le réseau routier détérioré

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De l’aveu même du premier responsable de la wilaya, au cours de ses différentes visites dans la région, Ouled Rached est l’une des plus pauvres communes de la wilaya de Bouira. Les projets de développement qui étaient, jusqu’à un passé récent, injectés au compte-gouttes, connaissent pourtant ces derniers mois, un rythme soutenu. Toutefois, ces projets venus désenclaver les villages et soulager un tant soit peu les habitants ne sont pas toujours réalisés convenablement ! En effet, même après achèvement des travaux, les différentes réalisations souffrent de mauvaise qualité. En effet, le réseau routier dans cette vaste commune demeure médiocre. Certaines pistes attendent toujours le goudronnage, mais d’autres, récemment revêtues sont aujourd’hui impraticables. Les travaux de piètre qualité faits à la hâte, ont très vite montré leurs limites. Les pluies de l’hiver dernier ont mis à l’épreuve ce réseau routier. Réalisées souvent pendant l’été ces routes ne semblent pas du tout supporter les exigences de l’hiver.  Le manque de compactage, l’absence de gabionnage par endroits, l’étrange absence d’accotements, sont, entre autres, les caractéristiques de ces routes. Ainsi, récemment, comme à chaque fois d’ailleurs, les ruisseaux se déversent sur les routes, charriant des pierres, de la boue, des branches d’arbres et autres déchets. Les travaux effectués occasionnellement, comme l’acheminement de différentes canalisations aux abords de la route, dont le nettoyage ne se fait jamais, entraînent des quantités importantes de terre sur la voie. De la terre qui devient boue à la moindre goutte de pluie. Ainsi, des routes, pourtant bitumées entre Taghzout et Ouled Abdellah, à Assif Lekhmiss, sont quasiment hors d’usage à chaque averse. Vu la nature de cette région montagneuse, les travaux devraient impérativement êtres faits avec plus de conscience et de sérieux. Une rigueur des services techniques doit être de mise, car beaucoup d’entrepreneurs n’hésitent pas à « bricoler », sur des projets, avalant pourtant, des centaines de millions et revêtant un intérêt public !                                                

B. H 

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