Des foyers pour jeunes sans encadrement

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Si le foyer pour jeunes du chef-lieu de la commune est opérationnel, grâce aux associations T.O.U et Aider, les autres ne le sont toujours pas. Pis, ils commencent à se dégrader. Actuellement, trois d’entre eux, réalisés à Taka, à Tahachat et à Ath Messaoud, sont fermés pour la simple raison qu’il n’y a personne pour s’en occuper. L’APC ne fait qu’y affecter des jeunes dans le cadre de l’IAIG, juste pour le gardiennage. Les jeunes de ces villages souffrent pourtant de l’oisiveté. Et les vices ravageurs sont là à les guetter. Pour les responsables, que nous avons essayé de faire réagir, de la non mise en service de ces structures n’est due qu’au manque de personnel qualifié. «Au niveau de l’APC, nous n’avons personne de qualifiée dans le domaine. A l’élaboration des PCD, l’administration nous oblige à insérer dans  ces programmes au moins un projet de ce genre, mais elle ne pense pas au moyen de les faire fonctionner une fois achevés. C’est d’ailleurs le même problème rencontré avec les crèches communales», nous a expliqué un élu à l’APC. Il ajoutera : «en principe, une fois que ces structures sont achevées, la DJS ou la direction de la culture devraient les prendre en charge. Et c’est peut être de cette façon qu’elles seraient rentabilisées et serviraient mieux notrejeunesse ». Selon d’autres informations que nous avons pu avoir à ce sujet, il faudrait tout d’abord qu’une association culturelle ou sportive s’en occupe durant deux ans avant que la DJS délègue un cadre du secteur pour les faire fonctionner. «Il n’est pas aussi facile de trouver une association qui s’occupe équitablement de tous les jeunes», nous a confié un responsable d’une autre commune. D’ailleurs, ce problème se pose dans la quasi totalité des municipalités de la wilaya. A quand alors un statut pour ces dizaines de foyers pour jeunes, réalisés ici et là dans plusieurs villages?            

 A.O.

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