Les jeunes privés de sport

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Les jeunes de la localité de Bir Ghbalou, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, notamment les sportifs, ne savent plus comment faire pour pouvoir s’adonner à leur sport favori, le foot ou tout autre sport de plein air, étant donné que leur stade est en piteux état. Une situation déplorable, surtout en l’absence de tout autre lieu ou d’infrastructure sportive dans leur localité. Le stade, dans l’état où il se trouve, est jugé dangereux. Cette situation a eu des répercussions néfastes sur la pratique globale du sport au niveau de cette localité. « Vu l’absence de toute infrastructure sportive, nous ne pouvons organiser la moindre manifestation, comme nous en avons l’habitude, chaque année. Le terrain du stade communal se dégrade de plus en plus et aucune opération de réaménagement n’a été opérée depuis son inauguration », se désole un riverain. Selon ce dernier, les responsables du club de foot local, l’Entente Sportive de Bir Ghbalou, qui évolue en régionale 1, sont même obligés de chercher « un refuge » et de dénicher un terrain où jouer les rencontres officielles. «L’année dernière et lors de plusieurs rencontres, l’ESB avait reçu beaucoup d’équipes au stade d’Ain Bessam, notamment durant la saison hivernale, du fait de l’impraticabilité du terrain local. Visiblement, le même scénario se répétera cette année, puisque aucune opération de réaménagement n’a été lancée en prévision de la nouvelle saison », ajoute notre interlocuteur. Les amateurs de football et les sportifs de cette région, où les structures de jeunesse se comptent sur les doigts d’une seule main, interpellent les pouvoirs publics pour intervenir rapidement et lancer des opérations de réaménagement du terrain, afin de mettre un terme au calvaire qu’ils endurent depuis des années déjà.

Oussama K.

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