Nous apprenons du secrétaire général de la daïra de M’Chedallah que des essais d’étanchéité ont été effectués, lundi et mardi derniers, sur la conduite de transport du gaz de ville d’Aghbalou. Une information confirmée par un responsable local de Sonelgaz qui nous explique que cette opération consiste en « le remplissage de la conduite par de l’eau, afin de déceler les éventuelles fuites, avant sa mise en service ». Un travail qui a nécessité la réquisition de toutes les citernes d’eau potable, disponibles au niveau des communes de la daïra de M’Chedallah. Cette opération augurerait-elle d’une reprise des travaux sur ce projet, à l’arrêt depuis le début de l’année, ou s’agit-il d’une manœuvre, en vue de calmer l’impatience des citoyens de cette commune ?
Ces derniers, en effet, commencent à s’agiter et à se poser des questions quant à ce retard d’une année, comparativement, à celui de Saharidj qui est livré et opérationnel depuis l’année passée. A préciser que les deux réseaux ont été lancés à la fois. Pour rappel, et en raison des difficultés dues au relief du terrain, pas moins de 400 foyers du village Takerboust ne sont pas encore raccordés au réseau de distribution et que les travaux, pour mener à terme cette opération, prendront plusieurs mois en raison de l’état du sol (rocailleux) et de l’exiguïté des voies d’accès à l’intérieur des quartiers non encore raccordés, d’où l’obligation de recourir au système manuel sans possibilité de faire intervenir des engins de travaux publics.
Notons qu’Aghbalou est la dernière commune de la daïra de M’Chedallah, où le gaz de ville n’est pas encore mis en service, si l’on excepte quelques bourgades éparses en zones rurales dans les autres communes.
O. S.