Les citoyens du centre-ville, dont les habitations sont attenantes aux chantiers qui sont lancés, pour certains d’entre eux depuis plus de deux années, se plaignent des conséquences inconfortables générées par ces chantiers. Les commerçants de la rue Mohamed Cherif, parallèle à la rue du Colonel Amirouche, en font les frais depuis plusieurs mois. En effet, en ces lieux, un chantier est en cours, visant à réaliser la nouvelle Direction des Impôts. Non seulement ce chantier ferme les passages des rues depuis assez longtemps déjà empêchant ainsi les véhicules de passer d’une part, et met certains commerçants dont les locaux sont communs à ces chantiers, dans l’embarras. Ces derniers voient le rendement de leur commerce baisser dangereusement, en perdant leurs clientèles, à cause de la fermeture de la voie qui mène à leurs magasins. C’est le cas au niveau de la rue Romita Mohamed adjacente au square du centre-ville en face de la poste, où un autre commerçant nous a avoué qu’il a fermé boutique parce que ses clients ne peuvent accéder sans complication à son local, de par l’exiguïté du passage. Sur ce chantier précisément ce sont des logements sociaux qui sont en construction. Les commerçants se retrouve ainsi sans revenus, n’ayant même plus de quoi nourrir leurs familles. Les habitants se plaignent également des poussières qui s’incrustent jusque dans leurs foyers. Les bruits et autres matières visqueuses qui se déversent sur la chaussée sont leur lot quotidien. Cette situation qui perdure devrait interpeller les autorités locales pour, au moins, rouvrir certains passages fermés et permettre ainsi aux commerçants d’exercer leur métier et aux citoyens de reprendre une vie normale.
Fahem H