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Chaussée défoncée au centre-ville

C’est au milieu du boulevard central de la commune de Saharidj, que se trouve un tronçon de la RN30, long de 02km. Une allée principale vers laquelle affluent des milliers de personnes entre écoliers, stagiaires du CFPA, fonctionnaires, ouvriers et commerçants. Les trottoirs étant squattés par les étals des marchands des fruits et légumes et complètement défoncés et les piétons n’ont d’autres choix que de marcher sur la route des automobilistes. Mais cette chaussée, elle-même, est fortement dégradée après le passage du gaz de ville, de la conduite d’AEP qui alimente le nouveau château d’eau d’Achaivou et, récemment, le câble optique, sans que la remise en état des lieux ne soit effectuée, comme stipule la réglementation. Cette situation relate le désarroi de l’ensemble des résidents de la commune, des visiteurs et des passagers qui empruntent la RN30, notamment le défilé ininterrompu des véhicules utilitaires et autres camions de transport de marchandises, allant ou venant de la wilaya de Tizi-Ouzou, vers M’Chedallah via le col de Tizi N’Koulal. Durant ces heures de pointe, les automobilistes ne sont pas les seuls à être pris dans l’embouteillage, mais aussi les piétons qui se bousculent et se serrent étroitement pour céder le passage aux véhicules. En effet, ce qui étrangle la circulation des automobilistes et le déplacement des piétons sont le stationnement anarchique des véhicules et des camions de marchandises sur les trottoirs. L’école primaire, le CEM, le lycée, le CFPA et le siège de l’APC sont implantés au même endroit, à la sortie Sud de la ville, ce qui revient à dire que plus de 90% des piétons vont dans le même sens aux heures de pointe et ils utilisent un terrain vague qui sert d’échappatoire. Malheureusement cette aire devient impraticable à la moindre averse de pluie qui le transforme en véritable bourbier.      

 Oulaid Soualah  

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