L’Aïd de tous les sacrifices

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A la veille de Aïd-El-Adha, outre la flambée des prix des moutons qui ont atteint des sommets, les prix des fruits et légumes n’ont pas été épargnés. En effet, l’augmentation des prix des fruits et légumes, la plus redoutée par les modestes bourses, refait surface, comme c’est toujours le cas à l’approche de toute fête. Il y a lieu de préciser qu’aucun produit n’a été épargné par cette augmentation vertigineuse mais aussi « inexpliquée ».

Lors d’une virée effectuée, hier, au niveau des marchés de la capitale, nous avons constaté à titre d’exemple, que le prix de la tomate oscille entre 120 et 150 DA, alors que le prix de la pomme de terre varie entre 60 et 70 DA. Les  carottes et la courgette ont atteint les 100 DA et l’oignon entre 60 et 65 DA.  S’agissant du piment et du poivron, ceux-ci tanguent entre 100 et 120 DA le kilo, quant à la laitue, elle a aussi connu une augmentation, elle est cédée à 100 DA le kilogramme. Même constat pour les viandes blanches. En effet, le poulet est cédé entre 410 et 470 dinars le kg. Malheureusement, force est de constater que sur le terrain la décision du gouvernement d’exonérer de TVA et de droits de douanes l’aliment du bétail et les produits finis de la filière avicole n’a pas stabilisé les prix du poulet. La  viande rouge n’est pas en reste, son prix, faut-il le souligner varie entre 950 et 1 400  DA/le kg. Tout comme les prix des légumes, les prix des fruits sont hors de portée des petites bourses, du moment que les pommes ont atteint la barre des 250 DA, alors que le prix du raisin et de la poire s’estime à 200 DA. Les dattes ne sont pas en reste. Le prix des dattes  varie entre 200 et 250 DA le kilogramme. Les pères de famille, rencontrés sur les lieux, se retrouvent entre l’enclume et le marteau. Ils affichent unanimement leur mécontentement face à ces hausses déclenchées la veille des fêtes, nonobstant les actions menées par le ministère du commerce, à la veille du Ramadhan,  pour juguler la flambée des prix. Malheureusement, aucune de ces mesures prises par le ministère du Commerce n’a donné ses fruits sur le terrain. Cette hausse vertigineuse des prix a encore démontré l’incapacité des pouvoirs publics à contrôler les prix sur le marché. Il faut dire que ces hausses des prix affaiblissent davantage le pouvoir d’achat des Algériens, confrontés à une inflation galopante depuis le début de l’année en cours.

L.O.CH

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