Le chantier s’éternise

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Censé être livré vers la fin du mois dernier, selon les promesses du directeur des œuvres universitaires et du wali de Béjaïa, le projet de rénovation des résidences universitaires semble s’éterniser, au regard de l’état d’avancement des travaux dans certaines résidences. 

Pour rappel, les résidences universitaires de Béjaïa ont bénéficié de plus de 120 milliards de centimes pour leur rénovation complète et le renouvellement des différents réseaux ainsi que la délocalisation des chaudières, qui s’est imposée après l’explosion de gaz survenue dans la résidence universitaire de Tlemcen et qui a coûté la vie à plusieurs étudiants dont un de Béjaïa. Si le projet a été accueilli à bras ouverts par les étudiants, la lenteur dans sa réalisation est, en revanche, largement contestée, vu les désagréments causés par les travaux. Dans certaines résidences, à l’image de celle des 1000 lits au chef-lieu de la wilaya, les étudiants évoluent au milieu d’un chantier qui, selon les dires de certains étudiants, « ne s’achèvera pas avant des mois».

Les travaux de rénovation n’ont pas encore atteint certains immeubles de cette infrastructure, a-t-on constaté ce qui laisse croire que les étudiants devront encore cohabiter pour quelques temps encore avec les ouvriers. Pire encore, là où l’on avait pensé faire vite, dans la résidence universitaire «nouvelle pépinière», mitoyenne de la résidence 1000 lits, une partie des réalisations est tout simplement à refaire. L’entreprise en charge de la rénovation de cette résidence a été en effet, contrainte par la DLEP, maitre de l’ouvrage, de revoir l’étanchéité des sanitaires, jugée non conforme aux normes requises. En somme, les travaux avancent lentement dans l’ensemble des dix résidences universitaires de Béjaïa. Contacté par nos soins, le directeur des œuvres universitaires de Béjaïa, M. Bouguenna, parle, quant à lui, de 98% de taux d’avancement, et que le projet est dans la phase des finitions. Par ailleurs, toutes tentatives de joindre le DLEP pour en savoir plus sur le projet se sont avérées vaines.                  

M. H. Khodja

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