L’UGCAA se met au partenariat avec les entreprises nationales

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L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a lancé une initiative portant sur l’établissement des accords avec les entreprises nationales, dans le but de faire intégrer les artisans dans le marché du travail. A cet effet, l’UGCAA a créé la Fédération nationale des artisans algériens, afin de cerner les besoins de cette catégorie et surtout lui assurer la formation qualifiante, pour faciliter son intégration dans les entreprises. « Le premier pas a été déjà fait avec la signature d’un accord entre l’UGCAA et l’entreprise nationale IBC », a affirmé hier Salah Souilah, le secrétaire général du l’UGCAA, lors d’un point de presse donné au forum du quotidien national El Moudjahid. De son côté le représentant d’IBC, Karim Migarbi, a salué la démarche de l’UGCAA : « nous sommes satisfaits de cette initiative, car elle répond aux attentes de l’entreprise. Dans le cadre de nos besoins, nous misons sur les nouveaux métiers à développer et nous avons eu d’énormes difficultés à trouver des artisans qualifiés », a-t-il affirmé. En précisant qu’IBC peut accueillir au début entre 300 et 500 artisans. Concernant la formation, M.Souilah a pointé du doigt le rôle du ministère de la Formation, « qui doit prendre ses engagements envers cette catégorie », a-t-il dit. Dans ce sillage, le représentant de la fédération nationale des artisans a fait savoir que cette organisation va assurer des sections de formation même à l’étranger. « Nous nous sommes bien organisés pour accompagner les artisans algériens dans leur formation. Nous ciblons tous les métiers, même ceux exercés par  les femmes au foyer », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le représentant du ministère de la Formation professionnelle a mis en exergue la nécessité de revaloriser quelques métiers de l’artisanat, qui sont délaissés par les jeunes, à l’instar de la décoration, « afin de ne pas faire appel aux Marocains et aux Syriens pour satisfaire les besoins des entreprises algériennes dans ce domaine », a-t-il noté.  Le SG de l’UGCAA a tenu à évoquer également les préoccupations de 420.000 artisans existants à l’échelle nationale, qui soufrent de marginalisation et de chômage, « la majorité des artisans sont au chômage, car les entreprises algériennes font souvent appel aux étrangers. Il est temps d’aller vers les artisans algériens, afin de les aider à devenir compétitifs », a estimé le conférencier.

Samira Saïdj

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