Hormis les quelques opérations de revêtements au niveau des chefs-lieux communaux, opérations séduction, puisqu’elles interviennent à la veille des élections locales, le réseau routier à Souk El Tenine et à Maatkas constitue un cauchemar pour les automobilistes et les transporteurs. En effet, à Tamadaght Ouzemmour, à Berkouka et dans toute la basse Maatkas, appelée ironiquement par les habitants : les Pays Bas, le réseau routier est impraticable. L’absence des caniveaux, la disparition du bitume et les nids de poule qui jonchent généreusement la chaussée rendent la vie dure aux automobilistes. C’est dire que les bilans des assemblées sortantes sont loin d’être des plus positifs. C’est le moins qu’on puisse dire face à une telle situation qui prévaut en dehors des chefs lieu. A Souk El Tenine, et spécialement le chemin qui relie le chef-lieu au village de Tighilt Mahmoud, le constat est effarant. En quittant le CW 147 pour rejoindre ce village, les pires difficultés commencent pour les véhicules. La route est labourée dans tous les sens, si bien que rouler devient mission impossible. Au lieu dit « Agarage », un énorme ralentisseur annonce la couleur, les véhicules deviennent sauteurs. Un peu plus loin au sommet de la côte pentue, un énorme sillon jalonne la route. Quelques dizaines de mètres plus loin, le cauchemar s’accentue au niveau d’Aman Inasliyen, puisque le bitume s’est volatilisé et de grosses pierres pointues sortent du sol. L’érosion a bien accompli sa tâche. Les eaux pluviales, par faute de canaux de drainage et l’obstruction des ouvrages finissent d’user le chemin. Un peu plus loin, au point Azemmour Amran, la donne se complique. Les fuites du réseau d’AEP qui durent depuis plus de 4 ans se sont jointes à la partie pour rendre non carrossable la route. Les trous, la boue et les tranchées rendent le passage extrêmement difficile. Tout cela au vu et au su de tous les responsables. Une situation catastrophique qui dure depuis de trop longues années. En entrant au village voisin d’Aït Abdelmoumène, bonjour les dégâts. De Taghoucht à Tighilt Ouzemmour en passant par Tassoukit, Ighil N’Ait Chilla et Tadert Oufella, la route est creusée de part et d’autre. Une situation générée par les entreprises en charge des travaux de gaz. Les automobilistes et les habitants n’ont malheureusement que leurs yeux pour pleurer. Les P/APC sortants que nous avons à plusieurs reprises questionnés à ce sujet répondront d’une même voix : « Le projet de revêtement de ce tronçon est confié à…Sonatro ». Seulement cela fait deux ans que nous entendons cette chanson. La procédure est pourtant connue, mise en demeure puis résiliation de contrat et choix d’une autre entreprise. Mais les responsables concernés ne l’entendent pas de cette oreille. Concernant le CW 147, il risque simplement d’être coupé à la circulation pendant la prochaine saison pluviale. La route, pour rappel s’est affaissée au niveau d’Ighil Oumenchar durant la tempête de février dernier, entre Souk El Tenine et Mechtras. Elle est actuellement réduite de moitié sur des dizaines de mètres. La voix est devenue à sens unique. Les automobilistes étrangers risquent fort de se retrouver sur le bas côté victimes ou coupables malgré eux d’accidents. La DTP n’a pas encore engagé les travaux pour réparer ce chemin de wilaya. Il convient d’engager des travaux de réparation dans l’urgence avant qu’un drame ne se produise !
Hocine T
