A Aït Yahia Moussa, aussi bien au chef-lieu communal que dans les villages,il ne reste aucun terrain pour accueillir de nouveaux projets.
A Aâfir Ath Slimane, le projet de réalisation d’une salle de soins et de deux logements pour le médecin et l’infirmier, inscrit pour ce village en 2008, n’arrive pas à démarrer, parce qu’aucune assiette n’est disponible. Bien que le comité de villages ait fait des propositions à des citoyens afin d’acquérir des terrains, aucune n’a réellement abouti jusqu’à présent. « Nous étions sur le point de conclure un accord avec un habitant du village, qui allait mettre à notre disposition une parcelle de terrain, mais il s’est rétracté à la dernière minute », nous avait confié un membre du comité de village. Pourtant, ce projet est des plus urgents dans cette localité où les patients doivent faire des kilomètres pour un simple pansement ou une simple injection. Du côté des autorités, il n’y a pas eu vraiment des efforts. Même les démarches pour l’expropriation n’ont pas été tentées si bien que le projet risque d’être retiré. Même au niveau de l’ex Oued-Ksari, c’est-à-dire le chef-lieu de commune, plusieurs projets ne dépassent pas le stade d’idées sur papier pour la même raison. « Notre municipalité n’a pas de terrains appartenant au domaine de l’Etat, c’est pourquoi il faudra une vraie volonté de la future assemblée, pour demander le transfert des terrains du domaine forestier au profit des collectivités locales, sinon le développement du centre urbain ne se fera jamais », déclare un fonctionnaire à l’APC, nous citant le cas du futur siège APC. « Il fallait entamer des procédures comme pour le cas de ce siège, que vous voyez, qui n’a pu voir le jour que grâce au dévouement et à l’acharnement de l’assemblée entre 2005 et 2007».
Amar Ouramdane