Le néant, faute de courant électrique

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Ouadhias, cette importante commune-mère dont le découpage administratif de 1984 a donné naissance à trois autres communes (Tizi N’Tleta, Aït Bouaddou, Agouni Gueghrane) et de surcroît chef-lieu de daïra a vécu cette année le Ramadhan le plus morne de son histoire. Aucune activité culturelle (galas) n’a été programmée au cours de ce mois propre pourtant à des manifestations culturelles nocturnes. Et dire que cette ville dont la jeunesse s’ennuie beaucoup dispose d’une salle de fêtes d’une capacité de 450 places qui ferait pâlir d’envie le plus professionnel des organisateurs de spectacles.Une grande scène, cafétéria, guichets attendent d’être exploités correctement pour le plus grand bonheur d’une jeunesse qui ne sait plus quoi faire de ces longues nuits de Ramadhan. Heureusement qu’il y a la maison de jeunes, ouverte jusqu’à une heure du matin. On peut y trouver une table de billard, tennis, une cafétéria et un cyber peu fréquenté à cause de la lenteur du système d’accès. Beaucoup de jeunes se rabattent donc sur les cybercafés privés nombreux dans cette ville. Beaucoup de jeunes fréquentent ces endroits dans l’espoir d’amadouer un “quelconque cœur en détresse” de l’autre côté de la Méditerrannée. Pour revenir à la salle des fêtes non fonctionnelle donc, le problème se situe au niveau du branchement électrique de cette infrastructure lequel reste à réaliser. L’administration communale a payé la facture relative au branchement. La balle se trouverait donc du côté de l’entreprise à laquelle nous devons la lumière Sonelgaz, pour ne pas la citer.

M. Ouanèche

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