Les agences postales dèbordent…

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Avec une démographie de plus en plus croissante, les agences postales de Béjaïa ne peuvent plus supporter les centaines de clients qui les prennent d’assaut quotidiennement. 

Au niveau de l’agence d’El Khmiss, ou encore dans celle de la haute ville, les files d’attentes s’allongent au point de, parfois, déborder en dehors de l’agence. Le pic est atteint durant les journées qui précèdent la célébration d’une fête où les gens ont besoin de liquidités. C’est ce qui s’est passé d’ailleurs, quelques jours avant la fête de l’Aïd. Au niveau de l’agence d’El Khmiss, par exemple, où seulement trois guichets, sur les huit que compte cette structure, sont consacrés au retrait, la tension est montée de plusieurs crans entre les clients. La forte affluence et la longue attente, ainsi que la lenteur des agents, ont été une mise à rude épreuve des nerfs des clients. Cette situation s’est traduite par des altercations clients, mais aussi entre eux et les agents. Certains pensent que la reconfiguration de l’ensemble des guichets, de manière à ce qu’ils assurent tous les mêmes tâches, pourrait être une solution au niveau de cette agence. Par ailleurs, au niveau des antennes, se sont plutôt les horaires d’ouverture et le manque, parfois, de liquidité qui posent problème. Ces dernières ouvrent leurs portes la matinée, de 8 h jusqu’à midi et ne rouvrent qu’à partir de 15 h jusqu’à 17 h. Et si l’affluence est grande, comme c’est le cas durant les périodes de fêtes, il n’est pas rare que les liquidités s’épuisent. Ce sont là deux raisons de plus qui font que les deux plus grandes agences, celles d’El Khmiss et de la haute ville, soient aussi débordées. 

 

M. H. Khodja. 

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