Les espaces restent affreusement vides

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Au premier jour de son lancement officiel, la campagne électorale, pour les élections locales du 29 novembre prochain, s’est déroulée timidement dans la wilaya d’Alger. 

L’affichage publicitaire, premier signe visible du déroulement de la campagne, ne donne pas encore l’impression d’être au premier jour d’une compagne électorale. De ce fait, les panneaux d’affichage installés pour permettre aux partis d’exposer leurs listes électorales et faire connaitre leurs candidats à Alger, sont restés vides. Dans les ruelles de Belcourt à Alger, une seule affiche électorale seulement est visible, celle du Front de Libération Nationale (FLN). Le retard accusé par la commission nationale indépendante pour la surveillance des élections (CNISEL) dans l’installation de ses commissions de wilayas, chargées des tirages au sort, a pesé négativement sur le début de cette campagne électorale. De leur coté les partis politiques ont dénoncé avec force, le retard dans les tirages au sort d’attribution aux partis politiques leurs numéros qui figureront sur le bulletin de vote ainsi que la désignation du temps d’antenne. « Malheureusement, la CNISEL n’a pas fait son travail. L’ANR a reçu, hier, son numéro », a affirmé hier, le secrétaire général de l’Alliance Nationale Républicaine (ANR), Belkacem Sahli, ajoutant que certaines commissions de wilayas, chargées de faire le tirage au sort des endroits des meetings, ne sont pas encore installées, «même si les affiches électorales sont disponibles, on ne pourra pas les afficher, car les commissions de wilayas n’ont pas encore procédé au tirage au sort des endroits », a précisé le même responsable. Ce dernier n’a pas manqué également, de souligner que « le passage dans les médias lourds des représentants des partis politiques, devait commencer, hier, mais la désignation du temps d’antenne n’a pas encore été fait ». En effet, le SG du l’ANR a tenu à dénoncer le retard de la CNISEL qui bloque les partis politiques, « à chaque fois, elle gèle ses activités pour des raisons financières. Il faut mettre en place des gens responsables et compétents », a-t-il noté.

Samira Saïdj

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