Quelques jours après la fête de l’Aïd, les citoyens ont pris d’assaut le bureau de poste du chef-lieu communal pour divers services, surtout après le versement de la paie des paramédicaux qui a engendré une grande affluence. Il fallait donc attendre des heures juste pour une simple opération sur compte, car, il faut dire qu’il n’y a qu’une seule personne qui s’occupe de toutes les opérations, à l’instar des paiements, des règlements des factures d’électricité et même de la vente des timbres. Un citoyen nous a déclaré qu’auparavant, il y’avait une personne compétente qui travaillait au niveau des guichets, mais que, malheureusement, étant recruté dans le cadre de l’ANEM et en fin de contrat, elle est partie. « Il faut que les autorités concernées procèdent à des recrutements pour soulager les citoyens », dira un autre citoyen. En effet, nous avons constaté hier, à la poste de Boudjima, un nombre important de citoyens qui faisaient la queue et attendaient leur tour devant le seul guichet disponible, ce qui a créé une grande tension parmi eux, vu que la majorité est venue procéder à un retrait d’argent, effectuer des opérations de paiements ou bien régler les factures d’électricité. Comme solution temporaire à problème, le facteur de cette poste travaille, parfois, au niveau d’un guichet afin de soulager un peu son collègue de la pression due à la grande affluence, mais cela uniquement lorsqu’il ne sort pas pour distribuer le courrier à travers les villages de la commune. Mais la situation est toujours pénible, surtout en début de semaine. Devant cette situation qui pénalise la population de Boudjima et devant l’énorme charge que subit le bureau de poste de la localité les citoyens appellent les autorités concernées à régler ce problème par le recrutement d’agents pour ce bureau d’alléger le taux de pression qui y règne au quotidien.
R. Arkam