3 raisons qui empêchent les hommes de pleurer

Partager

Les hommes ont aussi leurs moments de faiblesse. Mais s’ils doivent craquer ils le font en cachette et surtout pas devant une femme. Pourquoi retiennent-ils leurs larmes ? 

Ils ne pleurent pas :  c’est biologique

La testostérone réduit l’envie de pleurer lorsqu’on fait face à une situation difficile. Dans ce cas les hommes réagiraient en se mettant en colère ou en gardant le silence : un mécanisme de défense qui permet de se protéger d’émotions plus douloureuses. De plus, les hommes utilisent surtout le côté gauche de leur cerveau, ou celui de la logique. Ils ont donc tendance à rationaliser une situation pour en éliminer l’émotion. Utile dans la vie professionnelle, mais c’est aussi ce qui peut créer des problèmes de communication avec les femmes. Si les hommes ont du mal à s’abandonner à leurs larmes, c’est aussi parce que « les larmes sont un outil de communication, précise un psychiatre. Or les hommes sont peu bavards surtout lorsqu’il s’agit d’émotions, ils pleurent donc « moins fort ». »

Ils ne pleurent pas : ils préfèrent agir 

On le sait, les hommes préfèrent l’action aux émotions. Pour certains d’entre eux, les pleurs sont carrément vus comme une perte de temps. « Pleurnicher », c’est un « aveu d’impuissance » selon une psychothérapeute. On ne se met à pleurer que quand il n’y a aucune autre solution. Selon un sondage d’une recherche, un cinquième des hommes se sentent faibles quand ils pleurent et 50% affirment éviter de pleurer « de chagrin » en public. À l’inverse, les femmes auraient tendance à penser que les pleurs sont constructifs. Une étude de la société allemande d’ophtalmologie rapporte qu’elles pleurent cinq fois plus que les hommes et deux fois plus longtemps ! Pour les femmes, pleurer est souvent un moyen d’accepter une tristesse ou de surmonter une situation de stress.

Ils ne pleurent pas : ils pensent à l’image du « mâle dominant »

La société a un impact important sur notre comportement. Pour les hommes depuis l’enfance, la culture occidentale promeut l’image du « surhomme ». Fort, puissant, héroïque, un tel surhomme ne serait jamais vu en sanglots ! 

Les hommes qui pleurent sont donc marginalisés, voire montrés du doigt. « Dans cet instant d’abandon de soi, l’homme se trouve ramené à sa juste dimension d’individu faillible ».

Mais ces conceptions ont du plomb dans l’aile. Aujourd’hui, les hommes se sentent plus à l’aise pour exprimer ce qu’ils ressentent. Un jeune de 24 ans, reconnaît le bénéfice des émotions : « J’ai perdu un ami proche il n’y a pas si longtemps. Je n’arrivais pas à retenir mes larmes mais ensuite je me suis senti apaisé. »

Partager