De la voix, du rythme, de la joie… pour l’été

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Hier, l’enfant de Tizi Bouarich était sur le plateau de Sabahiates de l’ENTV pour entamer la promotion de son nouveau produit qui sera sur le marché à partir du 2O mars prochain. Un nouvel album fait de six chansons pleins de rythme, comme le chanteur en a pris l’habitude de livrer à ses admirateurs. Dans Nadi win isaan interprétée en duo avec la douce voix de Hanane, qui se révèle à l’occasion, Aït Hamid chante le désarroi d’une jeunesse désoeuvrée, et qui peine à se tracer un avenir, le minimum dont tout le monde rêve : un toit, une occupation et un foyer. A défaut de ce minimum, la mort dans l’âme, il se fait porte-parole de tous les mal lotis pour inspirer sa dulcinée… à aller voir ailleurs. Un peu comme s’il imaginait sa moitié réellement perdue à jamais, Hamid enchaînera avec un autre titre, Mazal Lahdiam qu’il a prêté à Youcef Guerbas, son ami chanteur de Tala-Athmane. L’acoustique revue et corrigée fait vraiment revivre la chanson. Hamid, lui, en a rajouté son petit grain pour en faire une suite qui vous incite à la balade, à l’évasion, et au défoulement sous un air plus accéléré. L’enfant des Ath yahia a confirmé ce qu’il a de fort : mettre de l’ambiance à vous faire danser même en chantant l’ennui, la déception, l’amour inabouti, la souffrance…Il a cette magie à vous faire tout oublier, à vous transporter, à vous transformer…C’est son style. Et les jeunes l’ont adopté comme remède. « C’est mon naturel. J’aime bouger, les couleurs, vivre quoi! Et profiter pleinement des moments de joie. Ils sont rares pour nous les Algériens, mais on sait les provoquer avec un rien. On n’en manque tellement qu’on se contente finalement de peu… » Tout est dit, et bien. En fait si Aït Hamid a réussi à se frayer une bonne place sur la scène artistique, c’est parce qu’il dit, et chante, ce que pense un peu, tout le monde de sa génération au fond de soi, et surtout directement avec des mots simples. « Chacun a sa manière de composer. Moi je dis les choses telles qu’elles me passent par la tête, je ne vise personne en particulier mais il y a un public important qui s’y retrouve, et apprécie, alors pourquoi changer ? Et puis faire du montage, ou se donner une image artificielle pour plaire, ce n’est pas trop mon truc. » Aït Hamid revient donc tout en naturel avec « la bombe » de l’été Ladestheksayen. Un titre remix, qui a toutes les faveurs de passer pour le titre de la saison des tourtereaux. C’est sûr que ça fera la joie des D.J.Surtout que les autres titres : Les émigrées, khas Ruh, et notre connaissance ne manquent pas de rythmes non plus. « Le mérite de la réussite de cet album, je l’espère en tous les cas, revient aussi aux techniciens du studio Sono Star d’Alger, particulièrement Toufik Ameur à qui je souhaite un prompt rétablissement, Ferhat Medrouh, Youcef Guerbas, Hanane, Lynda, Madjid Hamadi, et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce produit, » commente encore modestement Aït Hamid.

Amel C.

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