Dans la commune de Bouhamza, la population est pourtant confrontée à l’hydre du chômage endémique qui touche des pans entiers de la société les jeunes en particulier.
Pour cela, les locataires de l’APC ont cherché un moyen pour faire sortir les personnes sans emploi, notamment les artisans, de la misère sociale. En effet, les autorités n’ont pas raté cette aubaine de locaux professionnels attribués par la Présidence pour chaque commune pour sortir du désœuvrement les jeunes à la recherche d’un travail. Dans cette optique, à l’instar des autres communes de la wilaya de Béjaïa, la commune de Bouhamza a bénéficié de 50 locaux professionnels. Mais seulement, comme cette commune souffre cruellement de l’absence des terrains d’assiette pour recevoir ces locaux au chef-lieu, le maire n’a pas trouvé mieux que de les répartir par villages. C’est ainsi que le village de Tansaout s’est taillé la part du lion en bénéficiant de 24 locaux, dont 12 en voie de réalisation seront implantés sur l’espace de l’ancien marché hebdomadaire du village. Bien que les 12 autres locaux achevés et fin prêt pour l’exploitation ne sont pas encore attribués, car aucune demande n’a été introduite par ceux-là même qui se disent rongés par un chômage endémique, apprend-on. Le village de Tachouaft a bénéficié lui aussi, de quatre locaux contrairement au village de Bouhitem, qui s’est contenté de deux locaux seulement. Ce qui est surprenant et qui met dans l’embarras l’APC, c’est leur distribution. «La commune ne sait plus quoi faire de ces locaux du fait qu’elle n’a reçu aucune demande» dira, l’adjoint maire.
L. Beddar.