C’est dans la grande salle de spectacles de la Maison de la Culture Ali Zamoum de la ville de Bouira, qu’Abdelaziz Belkhadem a animé un meeting électoral devant une assistance nombreuse. Un meeting pour narguer Kara Mohamed Sghir, chef de file du mouvement des redresseurs, dans son propre fief, et pour contredire certaines idées préconçues. Le SG du FLN a voulu, par sa seule présence, démontrer que les redresseurs avaient tout simplement échoué. La salle de la Maison de la Culture s’est, en effet, révélée trop exiguë pour contenir la foule nombreuse venue assister à cette rencontre, même si certaines mauvaises langues affirmeront que les présents dans la salle ont été ‘’réquisitionnés ‘’ par bus entiers. D’ailleurs, plusieurs sections féminines FLN, dont celles de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Alger et Bouira, conduites par Mme Demouche, étaient présentes pour accueillir le secrétaire général du parti. Après l’allocution de bienvenue, la lecture d’un verset coranique et l’hymne national, Abdelaziz Belkhadem recevra un burnous de ‘’ fidélité ‘’ des cadres du parti. L’hôte de Bouira commencera son discours en remerciant l’assistance pour son accueil chaleureux. Il fera remarquer au passage que le FLN a toujours été à l’écoute des doléances citoyennes et qu’il contribue chaque jour au développement du pays. Belkhadem se voulait porteur de deux messages, l’un en direction de la jeunesse et l’autre à l’adresse des APC. Il fera le lien entre la nécessité d’initier les jeunes à la politique et de les former pour prendre l’avenir du pays en charge : « Contrairement à d’autres partis politiques, le FLN donne sa chance aux jeunes et cela est prouvé dans plusieurs wilayas où les listes de notre parti comportent plus de 70% de jeunes… Le FLN regroupe et nous n’avons pas peur de la jeunesse… » A propos des prochaines échéances électorales, le secrétaire général du FLN s’est voulu confiant en affirmant que le rôle de ses élus devra être divers, qu’ils devront s’adapter aux spécificités de chaque commune : « Nos élus se pencheront sur les potentialités des municipalités où ils seront appelés à siéger en tenant compte des spécificités des régions… ». Revenant sur les propos qui lui ont été attribués par l’APS et qui stipulaient que si le FLN ne remportait pas 1000 communes, il démissionnerait, l’hôte de Bouira a tenu a démentir catégoriquement cette information : « J’ai dit que je souhaitais voir le FLN remporter 1000 communes, mais je n’ai jamais dit que je démissionnerais si ce chiffre n’était pas atteint…».
Hafidh.B
