Il y a 23 ans, le 10 novembre 1989, disparaissait Malek Bouguermouh, victime d’un tragique accident de la circulation. Natif d’Ighzer Amokrane en 1946, Malek Bouguermouh embrasse, très jeune, une carrière professionnelle à l’issue de brillantes études au théâtre Maïakovski, en ex URSS. A peine sorti de l’adolescence, il signe sa première œuvre, «Il était une fois», une pièce pour enfants. Le succès est immédiat et l’œuvre obtient les faveurs du jury au 15è festival pour enfant, organisé dans la ville de Sibinik en ex Yougoslavie. En 1978, Bouguermouh montera, pour le compte de la télévision algérienne, son premier spectacle professionnel intitulé «El Mahgour», adapté d’une pièce de Slimane Benaïssa. Il enchaine, peu de temps après, par la mise en scène de la pièce «Tarik Essaâda», adaptée de l’œuvre du dramaturge soviétique Rosov. Le Théâtre régional de Béjaïa (TRB), où il débarque en 1988, fut sa dernière halte. Il y donnera toute la mesure de son talent en signant, coup sur coup, «H’zam el ghoula» et «R’jal ya hlalef». Celle-ci sera son ultime œuvre. La grande faucheuse se mettra en travers de son destin et stoppera net une carrière prolifique.
N. Maouche

