La population de nouveau dans la psychose

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Si dans la plupart des communes de la wilaya, il existe au moins une structure de sécurité (sûreté ou gendarmerie), ce n’est pas le cas à Aït Yahia Moussa.

Avec la dissolution de la police communale, il ne reste que le cantonnement militaire qui s’occupe, surtout, de lutte anti-terroristes. Certes, un siège de sûreté semi urbaine a été réalisé et achevé depuis près de trois ans dans ce petit centre urbain, mais il n’est pas encore opérationnel car il n’y a pas  de célébatorium pour les policiers. Lors de sa visite dans la région l’an dernier, le wali a été interpellé à ce sujet. « On nous a répondu que l’implantation de roulottes était envisagée, mais depuis, rien n’a été fait », nous a confié un ex élu. Il faut signaler que l’insécurité règne en maître dans la localité. En plus des tapages nocturnes, les vols sont presque quotidiens. « Il est impossible de sortir dès la tombée de la nuit. Il y a beaucoup de risques. Nous avons même élaboré une pétition dans laquelle nous réclamons de la sécurité », nous a dit un habitant de l’immeuble qui fait face à la mairie. D’autre part, il faudrait aussi ajouter qu’une brigade de gendarmerie a été inscrite pour la commune, mais elle n’est pas encore lancée. « Le choix de terrain a été fait juste à côté des poulaillers communaux, mais pour le moment, aucune entreprise n’a commencé les travaux », a conclu notre premier interlocuteur. L’attentat de mercredi dernier prouve, encore une fois, qu’à Aït Yahia Moussa, les habitants ont des raisons légitimes de s’inquiéter.  

Amar Ouramdane

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