«Pour une période de transition et une nouvelle constitution»

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Hier, et après Belkhadem et Laskri, c’était au tour de Hamana Boucherma, le coordinateur général du P.J (parti des jeunes), d’animer un meeting populaire, dans le cadre de la campagne électorale,  au théâtre communal Salah Sadaoui de la ville de Bouira.  Prévu à 10 heures, le meeting ne débutera qu’une heure plus tard, devant une assistance composée essentiellement de militants du parti. « Il faut que chacun prenne ses responsabilités et fasse son mea culpa pour pouvoir rectifier le tir et repartir sur de bonnes bases », dira Boucherma. Et d’ajouter : « le pays ne peut être géré de la sorte, en adoptant l’attitude de l’autruche ». Commentant le bilan des 50 dernières années de gouvernance, M Boucherma a dressé un tableau peu reluisant de la situation du pays : « Où sommes-nous arrivés 50 ans après ? On n’entend parler que de corruption et de mafia de l’argent, c’est ça la triste réalité aujourd’hui ». Pour M.Boucherma,  l’on a instauré des quotas et des seuils qui ont « exclu de la course et éliminé les nouveaux partis ». Là il s’adressera tout particulièrement à Belkhadem et au FLN en disant : « Vous ne cessez de parler de votre objectif d’obtenir 1000 communes, vous les aurez car tout est fait sur mesure pour vous ». «  Il faut installer un gouvernement d’unité nationale qui gèrera une période de transition. Ce gouvernement aura pour mission de rédiger une nouvelle constitution », a-t-il expliqué.

D.M 

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