La protestation reprend de plus belle dans le secteur de l’Education nationale.
La fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a décidé de réinvestir le terrain de la protesta afin de faire valoir sa plateforme de revendications. «Les travailleurs de l’éducation comptent observer des rassemblements de protestation devant les directions de l’éducation nationale, le 11 décembre prochain à 10h, et ce, à l’échelle nationale», a affirmé le Snapap dans un communiqué rendu public hier. Ce mouvement de protestation sera suivi d’un rassemblement national le 25 décembre de l’année en cours, devant le ministère de l’Education nationale, à El Mouradia, à Alger. Cet organisme syndical a dénoncé avec force «la surcharge des classes» qui est, selon la même source, «la hantise principale des enseignants». Ce syndicat a indiqué dans le même sillage, que «plusieurs établissements à Alger, comptent des classes surchargées, où le nombre des élèves dépasse les 54 élèves, 43 dans le meilleur des cas». La fédération nationale des travailleurs de l’éducation demande dans le même communiqué à ce que le nombre des élèves ne dépasse pas 25 élève par classe. En outre, ces protestataires exigent de la tutelle «d’unifier la classification des professeurs sur la base d’une licence, et ce, dans les trois paliers». Outre les revendications citées plus haut, la FNTE réclame le calcul des primes et indemnités des enseignants contractuels avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. «Le calcul de la prime de Sud sur la base de nouveau salaire de base, la révision du statut général de la fonction publique, la révision du statut de l’orientation et le système de la prime de documentation et de qualification », figurent également dans le communiqué de la fédération des travailleurs de l’Education. Ce syndicat appelle le ministère de l’Education à «renforcer la médecine scolaire avec des psychologues qui auront la charge de suivre les élèves dans les trois paliers, en vue de réduire le phénomène de la drogue et de la violence en milieu scolaire».
L.O.Challal