Le chef-lieu livré à lui-même

Partager

Le centre-ville de la commune d’Aomar, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se dégrade de jour en jour. C’est du moins ce qu’il a été relevé lors de notre passage sur les lieux. Ainsi, les différents quartiers de cette municipalité sont livrés à l’insalubrité le manque d’aménagement et autres carences liés à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire. Les trottoirs sont envahis par les détritus ménagers. D’ailleurs, à proximité du siège de l’APC, de gros tas d’ordures sont disséminés ici et là laissant s’échapper une odeur nauséabonde. Ainsi, les rares jardins publics de la ville sont squattés par les mendiants. En effet, selon certains citoyens interrogés, « la placette d’Aomar est devenue un repère pour les brigands. Cet espace public s’est transformé en un lieu de malfamé où des jeunes dealers et autres voyous font la loi », se désole un habitant de la cité des 40 logements.  Par ailleurs, le quart de la ville est plongée dans le noir à partir de 18heurs, suite au manque d’éclairage public. Bon nombre de citoyens ont fait état de leur exaspération, vis-à-vis de cette situation qualifiée d’alarmante. « Des lampadaires à chaque coin de la rue, mais qui ne fonctionnent pas. C’est une aberration ! », a déclaré un citoyen.  Le même constat a été dressé au niveau du boulevard de la RN5. Pourtant, ce boulevard a bénéficié en avril dernier, d’un vaste plan d’aménagement. Cependant, rien n’a été fait en ce sens. Pour en savoir plus sur les éventuels projets d’aménagements qui seraient inscrits dans l’agenda des élus locaux, une attache a été prise avec M. Ali Lecheheb, maire sortant de cette commune. Toutefois, ce dernier était absent. « Cet édile, d’obédience FFS, est probablement trop pris par la campagne électorale », nous a-t-on confié.                  

R. B.  

Partager