Par Cherif Amayas
Premiers couacs pour les partis se disant favoris aux prochaines élections locales. Belkhadem qui lit dans le marc de café a prédit pas moins de 1000 communes pour son parti. Eh bien ! le chef du FLN s’est ramassé une casserole dans la capitale des Aurès, Batna. En effet, Belkhadem, face aux redresseurs et à une démobilisation citoyenne, a annulé purement et simplement son meeting prévu à Batna. Il esquivera cet échec par une virée à la Mouhafadha où il a rencontré ses partisans. L’échec est d’autant plus cuisant que le chef du FLN a désigné comme chef du groupe parlementaire un élu de cette région. Il y a de quoi se raser la barbichette et porter pour l’éternité un jean « Caporal » ou « Diesel » à taille basse. A partir de l’incident de Batna, il paraîtrait que le chef du FLN a commencé d’ores et déjà à revoir ses ambitions à la baisse. On parle déjà d’un résultat « avoisinant » les 1000 APC. L’autre « répudiée » de cette campagne est la trotskyste nationalo-patriotique crypto islamo- Bouteflikienne, à savoir la directrice du PT. Louiza Hanoune a vu la ville de Mila lui tourner le dos et lui montrer du doigt la direction de Sétif. En effet, la gérante du PT avait prévu un meeting populaire dans cette ville. Après une attente qui a duré plus d’une heure et demi, et ne comptant et recomptant qu’une vingtaine de personnes dans la salle, Louiza Hanoune a décidé d’annuler son meeting. L’un des responsables locaux du PT n’a pas trouvé mieux, comme explication à cette absence d’engouement des citoyens de Mila au discours de son parti, que de dénoncer de fantomatiques manipulateurs qui auraient distillé l’information d’un report dudit meeting. Connaissant le PT, il est capable de dénoncer Catherine Ashton, le FMI, la Banque Mondiale, les patrons… d’avoir saboté son rassemblement prévu à… Mila.
L’histoire n’étant qu’un éternel recommencement chez certains, on est tenté de souffler au PT le titre de son prochain communiqué : «La section du PT de Mila dénonce l’impérialisme».
Ch. A.