Fermeture de routes et grèves dans les lycées

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Les habitants du quartier de Sidi Ali Lebhar ont fermé dans la journée d’hier, la route menant vers l’aéroport Abane Ramdane de Béjaïa. 

Leur but était de contester la décision des autorités locales de mettre à la disposition des étudiants de l’université Abderrahmane Mira 250 logements sociaux, initialement construits et destinés aux demandeurs de la commune du chef-lieu. Ils reprochent également aux étudiants, résidant dans ces logements, « d’attenter aux mœurs par des comportements indécents ». Ces logements ont été affectés, à titre provisoire, à la direction des œuvres universitaires pour loger les nombreux étudiants qui n’ont pas bénéficié de chambres dans les résidences universitaires. Par ailleurs, dans la même journée, les enseignants du lycée de Sidi Ahmed ont entamé une grève pour exiger des autorités plus de sécurité dans et aux alentours de l’établissement scolaire. Toujours dans la même journée, les élèves du lycée Ibn Sina du chef-lieu ont, de leur côté décidé de ne pas rejoindre les salles de classe en signe de protestation contre le premier responsable de l’établissement qui aurait tabassé l’un des élèves. La protestation est de retour au chef-lieu de wilaya, après une accalmie de quelques jours.

Les professeurs haussent le ton à Adekar !

Les professeurs du lycée d’Adekar, qui se sont réunis en collectif, pour leur part, reviennent aussi à la charge en déclenchant une grève de trois jours à partir d’hier, lundi. Les professeurs grévistes dénoncent le replâtrage de leur administration, notamment dans la prise en charge de leurs doléances soulevées au début de l’année en cours. Ils demandent toujours d’engager des travaux de réparation dans leurs salles de cours, abandonnés jusque-là car elles sont toujours dépourvues de portes et de fenêtres. Le lycée est en souffrance et en manque perpétuel en eau, chose qui entravait le bon fonctionnement de la demi-pension de l’établissement. Ils réclament, également, de bonnes conditions d’hébergement de leurs collègues internes à l’enceinte du lycée. Ils soulèvent encore le manque d’équipements et réclament la dotation de l’établissement en moyens pédagogiques, à titre d’exemple, le matériel informatique tant promet par la tutelle. Comme chaque entrée scolaire, le climat d’instabilité réapparait dans le lycée, Boussâa Abderrahmane, d’Adekar, mais cette fois, les enseignants jurent de ne pas reprendre le travail, si leur revendication ne seront pas tenues en compte par l’administration du lycée.  

K. Zenad et A. Gana 

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