L’eau une fois par quinze jours

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Les citoyens du quartier populaire Ain Skhoun, dans le chef-lieu de la wilaya, se plaignent des conditions de vie qui se dégradent de jour en jour. Les conditions les plus élémentaires, à l’exemple de l’eau potable dans les robinets, « ne sont pas convenablement assurées. Le  quartier a été délaissé par les pouvoirs publics. C’est honteux de se rendre compte, qu’en 2012, des quartiers entiers continuent à être mal alimentés en eau potable », fulmine un habitant de Ain Skhoun. L’eau potable, à en croire notre interlocuteur, peut prendre, parfois, une quinzaine de jour avant de jaillir des robinets. Le stress dû à la rareté de l’eau est loin d’être le seul mal à déplorer au niveau de ce quartier. Les frustrations sont nombreuses, à l’image du projet de raccordement au réseau de gaz de ville qui se fait toujours attendre. Sur les 158 foyers ayant bénéficié de ce projet, seuls 5 ont pu installer leurs compteurs. Les autres sont toujours dans l’expectative à défaut de moyens et de coûts « exorbitants » des compteurs. En ce qui concerne le volet de l’aménagement urbain, le quartier est dénué de la moindre infrastructure pouvant offrir aux citoyens un cadre de vie décent. Absence totale d’éclairage public et de trottoirs, les artères étant défoncées d’une façon spectaculaire. En plus de cela, le quartier est mal assaini, ce qui provoque, en hiver, des inondations qui rendent la circulation, tant pour les piétons que pour les automobilistes, un véritable supplice.            

M.H. Khodja                  

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