Couverture sanitaire insuffisante

Partager

Les habitants de Tassoukit, dans le village d’Ait Abdelmoumène, à six kms du chef-lieu communal de Tizi N’Tléta, se plaignent de l’absence d’une salle de soins au niveau de leur hameau qui compte plus de 3 000 habitants. En effet, ces villageois, notamment les plus âgés, pour une simple injection ou de simples soins paramédicaux, sont tenus de se déplacer vers l’unique unité de soins de Taddart Oufella, au chef-lieu communal ou carrément vers la polyclinique de Souk El Tenine. Il est à noter que pour la réalisation de cette infrastructure, il n’existe pas de problème d’assiette foncière puisque celle-ci est disponible. Un habitant du Nador nous dira: « Nous souffrons vraiment de l’absence d’une salle de soins, à chaque fois, nous faisons un long parcours pour de simples pansements ou une injection». Un autre habitant ajoute dans le même sens : « Nous proposerons que l’implantation de la salle de soins soit au milieu du village ». Au niveau du village limitrophe d’Ait L’hadj Ali, relevant de la même commune, c’est le même son de cloche. Les villageois ont, à maintes reprises, réclamé la construction d’une salle de soins afin d’éviter les harassants déplacements vers la polyclinique du chef-lieu. Les citoyens sont durement pénalisés, notamment ceux qui ont des maladies chroniques. M Alileche, un quadragénaire, dira que « notre village est le plus pauvre, en terme d’infrastructures de base, il n’y a ni bureau de poste, ni aire de jeu, ni foyer de jeunes… et même le projet de la salle de soins, que les responsables nous avaient promis, a été renvoyé aux calendes grecques. Actuellement, nous sommes contraints de parcourir des kilomètres pour bénéficier de soins, même les plus simples ». Selon notre interlocuteur, le projet d’une salle de soins leur a été promis, mais rien, pour le moment, ne se dessine à l’horizon.                              

B. K.

Partager