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Le CEM Guemar et soeurs dans l’indigence

Le collège d’enseignement  moyen «  Guemar et soeurs », dans la commune de Béni Aissi est en souffrance, accusant une myriade de carences en terme d’équipement et de moyens qui permettraient une bonne scolarité aux collégiens. Ces derniers se plaignent d’un manque des moyens les plus élémentaires, tels que le chauffage et l’étanchéité surtout après que les eaux de pluie ont infiltré les salles, les laboratoires et le bloc administratif durant l’orage de ces derniers jours. Quant aux sanitaires, ils  n’ont ni portes ni robinets, ce qui empoisonne l’air dans tout l’établissement.

Cette situation rend la scolarité des élèves et le travail de tout le personnel des plus pénibles. Les enseignants de leur côté ne sont pas restés indifférents à la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles, en précédant à des journées de débrayage, lançant leurs cris de détresse aux autorités compétente : « Nous avons fait plusieurs actions de protestations et grèves. Nous n’avons cessé de dénoncer l’état chaotique dans lequel fonctionne notre établissement », déplore un enseignant. Et de poursuivre : « l’hiver dernier, les élèves ont passé des moments pénibles suivant les cours dans un froid glacial ». Un autre enseignant déplore la détérioration des portes et les fenêtres qui accentue encore plus l’effet du froid et du vent qui s’insinuent plus facilement à l’intérieur des salles de classe.  Notre interlocuteur dénonce l’insuffisance des lampes qui plonge les couloirs dans le noir : « Nous avons interpellé tous les responsables locaux, de la daïra et de l’APC et de l’académie de Tizi-Ouzou quant à l’état lamentable de l’établissement », a-t-il affirmé. Nous apprenons également du premier responsable de l’APC qu’une enveloppe de 500 millions de centimes a été accordée par la tutelle, pour effectuer les travaux d’aménagement et d’entretien qui devaient être lancés avant la rentrée scolaire : « Les travaux n’ont à ce jour pas été entamés », indiquera-t-il.

Les conditions de scolarité étant déjà dans un état des plus déplorables, les travaux devraient être lancés au plus vite, l’hiver s’annonçant des plus rudes et tout retard pénalisera encore une fois les élèves avant tout  

A. G.

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