Une conférence sur l’histoire de la région de 1954 à 1962

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A l’occasion du 51e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération, l’Organisation locale de l’ONM, en collaboration avec la Coordination des enfants de chouhada et les responsables locaux, a programmé en cette circonstance une série d’activités. En effet, après la prière des tarawih, la foule s’est rendue à la cantine scolaire où une conférence a été prévue. Après une minute de silence observée à la mémoire des martyrs, le premier magistrat de la commune a pris la parole pour d’abord souhaiter la bienvenue aux présents puis rendre hommage à tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur. Sans trop tarder dans son intervention, le maire passe la parole au responsable local de la coordination des moudjahidine, en l’occurrence Moussa Ferradi. Ce dernier rappelle à l’assistance l’importance de cette date phare que le peuple algérien doit célébrer dans la dignité. Il dira à cet effet : “Quand les Algériens ont décidé de libérer leur pays des mains du colonialisme français, ils n’étaient pas en possession d’armes de guerre ! Mais, leur courage et leur détermination étaient leurs seules munitions.” Puis l’orateur n’a pas manqué non plus de relater quelques faits historiques vécus dans cette région qui, dit-il “a sacrifié beaucoup de ses enfants pour que l’Algérie recouvre sa souveraineté”. De son côté, Ali Amrani, convié à cette circonstance, présente une communication traitant du rôle des citoyens de la commune dans la lutte armée. Ancien professeur d’histoire et actuellement directeur d’un CEM, le conférencier entame son intervention par un bref aperçu sur la proclamation du 1er Novembre. Puis enchaîne pour entrer dans le vif du sujet. Il retrace progressivement l’adhésion des habitants de cette circonscription à la lutte armée et leur contribution logistique sans toutefois oublier de souligner la réaction de la France par rapport à ces actions. Il dira à cet effet que : “Le colonialisme a répondu avec une rare agressivité à l’engagement des citoyens qui réclamaient la liberté. Alors, dit-il, il est passé à l’action en détruisant un village entier, en l’occurrence celui d’Oubdir qui relève de cette commune.” Plus loin dans son discours, Cheikh Ali parle de traîtres et de ceux qui ont rejoint les rangs de l’armée française. Il dira donc que “c’est la seule municipalité au niveau de la wilaya de Bouira qui compte le moins de harkis.” Durant sa communication, l’invité a fourni beaucoup d’éléments d’informations concernant cette région. Chaque fois, il cite les noms des personnes ayant participé à ces actions et les dates exactes de leur déroulement.Enfin, à la fin de cette conférence, une collation en l’honneur des présents a été organisée.

M. Smaïl

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