«L’arbitre nous a sabotés face à l’OSM»

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Les dirigeants de l’US Azazga, à leur tête le président de la section football, ont tenu à réagir, à travers notre journal, à propos de l’arbitrage du match qui a opposé leur équipe à celle de l’OS Mouldiouene, avant-hier vendredi au stade de Boukersi Lounes d’Azazga : « L’arbitre de la rencontre, M. Mouloudj, et ses deux assistants, nous ont vraiment lésés, en favorisant l’adversaire. Imaginez, il nous a privés de deux penalties flagrants qui auraient pu changer le cours du match. Cet arbitre est venu à Azazga spécialement pour nous faire perdre. Ils étaient vicieux à eux trois. Ils cassaient le rythme de jeu de notre équipe à chaque fois et ne sifflaient pas les fautes et les corners pour nous. Je les accuse ouvertement d’être derrière cette défaite et j’assume entièrement mes propos. Je ne suis guère en train de justifier cette défaite, mais c’est que nous avons bien joué et nous méritions de gagner. Ce trio, qui est fait pour tout sauf pour l’arbitrage, fut la cause de tout ce qui s’est passé à la fin du match. La ligue doit revoir sa copie et faire des efforts pour nous désigner de bons arbitres. Nous en avons vraiment marre, nous exigeons des arbitres professionnels qui dirigent nos rencontres correctement et je serai le premier à les applaudir même si nous perdons » a conclu le jeune président de la section de football de l’US Azazga, Tarik Ikkour.

Fin de match houleuse

Il faut dire que ce match s’est déroulé dans le fair-play total entre les joueurs, qui ont gratifié le public d’une très bonne prestation, mais la fin du match a quelque peu tourné au vinaigre, lorsque une frange de supporters a commencé à jeter quelques pierres sur le terrain. Heureusement, les dirigeants de l’US Azazga ont réussi à les calmer.

D’ailleurs, notre correspondant qui se trouvait sur place pour couvrir la rencontre a été touché par une grosse pierre en plein estomac, il est resté à terre pendant un bon moment. L’arbitre a mentionné tout cela sur la feuille du match et le club risque de lourdes sanctions.  

K. K.

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