La sortie du FFS dans la ville de Bouira, hier après-midi au niveau de l’esplanade de la wilaya, n’a pas été des plus réussies, le public n’ayant pas été au rendez-vous. En effet, seulement une dizaine de militants ont assisté au meeting qui s’est tenu sur une esplanade quasi déserte. Prévue à 13h, la rencontre n’a finalement débuté qu’aux environs de 14h30, soit avec une heure et demie de retard. Et à peine le premier intervenant est-il monté sur scène que les premiers couacs ont commencé à faire surface. Les problèmes techniques, dus en partie à une sonorisation des plus défaillantes, ont posé de sérieux problèmes aux différents intervenants qui ont éprouvé des difficultés à se faire entendre des rares présents sur l’esplanade. Un état de fait que les candidats intervenants ont tenu à dénoncer, en l’assimilant purement et simplement à des « entraves ». Entraves qui seront imputées à l’administration. Ceci étant dit, les orateurs qui se sont succédé sur scène ont tant bien que mal essayé de développer leurs discours respectifs. C’est le tête de liste du FFS à l’APC de Bouira, M Bechlaoui, qui ouvrira le bal des interventions. Il a plaidé pour une gestion transparente et participative impliquant le citoyen. Pour sa part, Mme Khitous, candidate à l’APW de Bouira dira : « les élus du FFS, s’ils viennent à être élus, militeront pour une répartition équitable des richesses au profit de l’ensemble des populations de la wilaya ». De son côté M. Melikeche, jeune candidat à l’APW, a appelé les jeunes à s’intéresser davantage à la politique et à militer pour arracher leurs droits. M Amarouche, député du FFS, le dernier à prendre la parole a plaidé pour l’abrogation des codes communaux et de wilaya qui, selon lui, limitent les prérogatives de l’élu local et l’empêche d’exercer pleinement son rôle à la tête des assemblées.
D.M