Une salle à moitié vide pour le FFS à Tizi-Ouzou…

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C’est devant une salle à demi pleine que le FFS a tenu son meeting, hier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

«Nous avons un programme chargé aujourd’hui. Nous avons en tout 34 meetings à travers la wilaya », a tenté de justifier Rachid Asma, tête de liste du parti pour l’APC de Tizi-Ouzou, précisant que la rencontre est organisée par la section locale et non par la fédération de Tizi-Ouzou. « Je me réjouis donc qu’un tel nombre de personne soit venu aujourd’hui », a-t-il lancé comme pour évacuer sa gêne devant la faible assistance. Pour sa part, Nabila Smail, candidate sur la liste APW, s’est désolée du fait « que le FFS tienne son meeting devant une faible assistance ».  Il est vrai qu’on était loin du temps où le FFS faisait salle comble à chacune de ses sorties. Prenant la parole, Rachid Halet, député à l’issue des  dernières législatives, a estimé que des choses restent encore à faire pour mener le parti à bon port, affirmant toutefois que le FFS revient doucement mains sûrement sur la scène. « On dit encore que le FFS a fait un deal et a négocié avec le pouvoir. Mais qu’est que nous avons bien négocié et qu’est ce qu’il reste encore à négocier ?», demanda l’orateur avant de défier ceux qui accusent son parti de répondre à la question : « chiche ! Qu’ils viennent nous dire ce que nous avons négocié ». Halet, qui a pris plus de temps que les autres au micro, ne ferma toutefois pas les portes des négociations avec le pouvoir, à condition, a-t-il dit que «  ces négociations soient nettes ». Il ajoutera : « notre parti n’a rien à cacher ». Intervenant en dernier, Bouchachi, un autre député est revenu longuement sur la loi de finance que l’APN vient d’adopter. Une loi que l’intervenant a critiquée disant qu’ils ne pouvaient pas cautionner, lui et sa formation, une loi qui réserve 4 milliards de dollars au chapitre divers et alloue seulement  40 milliards de dinars pour les collectivités locales. Par ailleurs, Bouchachi a estimé que le changement pacifique, qui constitue le crédo du FFS, est la seule voie pour permettre l’installation d’une démocratie dans un pays prospère.

M.O.B

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