Nouveau sit-in en vue pour samedi

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«La tutelle refuse de faire intégrer cette catégorie de travailleurs dans le secteur de l’éducation pour des raisons financières », a affirmé hier, Ali Bahari, le secrétaire général du syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN). De ce fait, les corps communs et les OP restent déterminés à continuer leur mouvement de protestation, jusqu’à l’obtention de leurs droits socioprofessionnels. « Nous allons organiser un rassemblement national, samedi prochain, devant le siège du ministère de l’Education nationale. Nous n’allons pas nous arrêter là. Nous durcirons le ton si nos doléances ne sont pas prises en charge », a précisé Ali Bahari. Ce dernier a tenu à mettre en exergue l’importance de l’intégration des corps communs et les OP dans le secteur de l’éducation, à leur tête les laborantins : « Les laborantins suivent une formation dans des instituts spécialisés pendant une année. Leur travail est intimement lié à celui des enseignants, avec un volet purement pédagogique, mais on les oublie quand on institue les primes pédagogiques », a-t-il noté. Concernant les récentes déclarations de Baba Ahmed, dans laquelle il a fait savoir que les corps communs et les OP de font pas partis de son département, le SG du SNCCOPEN dira : « le ministre a tort, car tous les travailleurs des établissements scolaires font partie du ministère de l’Education. Comment peut-on exclure cette catégorie de ce secteur, alors que les sanctions, les paies et les grades sont accordés par le département de Baba Ahmed ?», s’est exclamé l’interlocuteur. Dans le même ordre d’idées,  le même responsable a réitéré le refus du syndicat, quant à la proposition des directeurs de l’éducation portant sur l’intégration des laborantins par une demande, « nous refusons catégoriquement cette proposition. Nous voulons une décision ministérielle », a-t-il indiqué.  Il est utile de rappeler que, les corps communs et les OP réclament leur « intégration selon le décret exécutif 240/12, la révision du statut particulier et le régime indemnitaire, avec un effet rétroactif à partir de 2008 et la

révision du salaire de base pour cette catégorie ». Ils revendiquent également « la généralisation de la prime de rendement à 40%, au lieu de 30% et  l’abrogation de l’article 87 du code du travail ».

Samira Saïdj

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