Et Bounedjma en "avocat" des repris de justice

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Dans la salle OMS, quasi déserte, de la commune, le SG du FNJS, Khaled Bounedjma a, pour sa part, entamé son discours en expliquant que sa formation politique a pour essence, la charte du 1er novembre 1954. « Notre parti tire ses fondements de la charte du 1er novembre, notamment de son septième point. Notre programme s’inspire également de celui tracé par le chef de l’Etat », a-t-il noté. Ensuite, abordant le sujet de la jeunesse, il dira : « notre jeunesse est mise à l’écart, méprisée et marginalisée », avant de qualifier cette situation de « gâchis » pour toute la nation. Revenant sur le programme de son parti, l’hôte de Haizer s’est contenté de dire : « Je n’ai pas de programme! Hormis celui du programme du premier magistrat du pays. Nous faisons une confiance aveugle aux visions de M. Bouteflika ». Abordant le sujet de l’histoire de l’Algérie, notamment la guerre de libération, l’orateur dira : « laissez les Algériens connaître leur histoire! Nous sommes fiers de nos glorieux martyrs et des moudjahidine qui ont combattu pour le pays. Nous sommes tous des enfants du premier novembre! ». Concernant le rejet des candidatures de certaines personnes pour motifs d’antécédents avec la justice, le SG du FNJS, s’est érigé en « défenseurs des repris de justice », en déclarant : « les repris de justice ne sont-ils pas des Algériens ? N’ont-ils pas le droit d’avoir des idées et des espoirs? ». Avant d’ajouter : « les repris de justice ont payé leur dette à la société de ce fait, ils ont le droit se présenter aux élections comme n’importe quel citoyen ». À propos des futurs élus, le conférencier affirmera : « aucun élu ne pourra changer quoi que ce soit, sans avoir du courage et les moyens de sa politique! Celui qui vous dit le contraire, vous ment effrontément », a-t-il lancé aux rares présents. 

  Ramdane. B

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