C’est un début plutôt terne pour cette campagne électorale qui s’annonçait pourtant palpitante pour la circonscription de Maâtkas, contrairement à Souk El Tenine où les citoyens se sont réveillés ce samedi avec un nouveau décor pour le chef-lieu plein d’affiches et de slogans. Il va sans dire que pour ce scrutin du 24 novembre, toutes les armes ne sont pas encore affûtées par les états-majors locaux des formations politiques en lice dans les deux communes à savoir le FFS, le FLN et le RND. D’aucuns ne cessent de s’interroger sur cette morosité affichée par les uns et les autres, qui pourrait en fait, n’être que délibérée. Les candidats préfèrent-ils épargner leur énergie et leur stratégie pour la fin de campagne ? Pour l’heure, la question demeure sans réponse. Si pour le vieux parti d’opposition en l’occurrence le FFS, ce sera une tournée à travers l’ensemble des villages qui reste envisagé et ce, pour être près des citoyens et écouter leurs préoccupations, une tactique somme toute perspicace et lucide, pour l’ex-parti unique, le FLN, il en est également de même tout en privilégiant une série de conférences-débats au niveau des chefs-lieux communaux où, croit-on savoir, des ténors du parti seront appelés à les animer. Des ministres, des députés et des responsables nationaux seront, en principe, attendus dans les deux municipalités.La formation d’Ahmed Ouyahia, le RND, table également sur ce travail de proximité où pleins de virées dans les villages seront effectuées en plus aussi de meetings prévus à Souk El Khemis et à Souk El Tenine. En somme, pour l’électorat, le problème de choix ne se posera, sans aucun doute pas, dès lors que tout un chacun aura toute la latitude de rencontrer les candidats, toutes tendances confondues, au niveau de son village respectif ou alors au niveau de ces rencontres populaires au niveau des chefs-lieux. Il demeure, bien entendu, que tous les électeurs des deux communes de la daïra de Maâtkas connaissent parfaitement les candidats et particulièrement les têtes de listes. En conséquence, point de contrainte pour choisir sa liste. Pour les réticents, seule une campagne efficace et clairvoyante pourrait les inciter à aller devant les urnes le jour “j”. Donc, du pain sur la planche pour les candidats et les directeurs de campagne qui se sont tous engagés à élever le taux de participation durant ces partielles. Un taux de participation que d’aucuns ne peuvent d’ores et déjà estimer à telle enseigne qu’il est même appréhendé.
Idir Lounès