Les enseignants en colère

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Les enseignants de l’école primaire Abdelfattah du village Tizi, dans la commune de Béjaïa, ont observé avant-hier, une journée de grève pour réclamer de « meilleures conditions de travail », au sein de leur établissement scolaire. Les protestataires disent « travailler dans des conditions déplorables », et ce depuis des années. En effet, ils dénoncent, à travers leur mouvement de protestation, l’insalubrité des lieux en raison d’un manque criard en agents de nettoiement, le manque d’éclairage et de chauffage dans les classes, les perturbations récurrentes dans l’alimentation de l’école en eau potable, et l’état dégradé du préau de l’école. « Nous ne pouvons plus continuer à travailler dans de telles conditions, dont les répercussions peuvent, au final, s’avérer préjudiciables sur la scolarité des élèves » insiste-t-on. Ces enseignants espèrent, toutefois, trouver une oreille attentive à leurs doléances, auprès des autorités communale de Béjaïa, en charge de la gestion des écoles primaires.                                    

F. A. B. 

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