C’est officiel. Nacer Sandjak est le nouvel entraineur des Canaris, après le limogeage de l’Italien Enrico Fabbro suite à la défaite face à l’USMBA. Ayant tout conclu avec les dirigeants kabyles, après plusieurs jours de négociations, l’ex sélectionneur national entamera sa mission dans les toutes prochaines journées. « Un accord a été trouvé entre la direction du club et Sandjak, et de ce fait, ce dernier est l’entraineur en chef de la JSK. Il prendra ses fonctions juste après le match face au CABBA », a indiqué hier, le site du club. Ainsi donc, Sandjak sera le successeur de Fabbro, remercié pour insuffisances de résultats. Connaissant bien la maison kabyle, après deux expériences, en 2000 puis en 2003, Sandjak a affirmé que son premier objectif était de faire revenir l’équipe à sa vraie place. « La JSK est un grand club qui mérite de jouer les premiers rôles au niveau continental. Depuis trois ans maintenant, le club flirte avec la relégation, pour différentes raisons. Mon objectif est de remettre le club à sa vraie place et de jouer les premiers rôles, comme de coutume. Pour que cela arrive, les joueurs doivent connaître la valeur du maillot qu’ils défendent. La JSK n’est pas n’importe quel club, et doit toujours jouer les premiers rôles », a déclaré Sandjak lors de son passage à l’émission Canal foot lors des précédentes journées. Suivant le parcours de l’équipe, Sandjak semble tout connaître de la JSK de la saison en cours, en attendant d’entamer officiellement sa mission. En optant pour une personne qui a prouvé ses compétences et qui connaît bien la maison, le président Hannachi souhaite que l’équipe revienne en force afin de réaliser ses objectifs, à savoir jouer le titre, comme cela avait été décidé au début de saison
Il signera son contrat aujourd’hui
Sandjak sera aujourd’hui à Alger pour signer son contrat avec les dirigeants kabyles. Après avoir tout conclu avec les le président Hannachi, il signera son contrat avant d’entamer sa mission. Il préparera certainement l’équipe en prévision de la prochaine confrontation face à l’ESS, prévue pour samedi prochain.
Il veut Gaouaoui et Raho comme adjoints
Le nouvel entraineur de la JSK, Nacer Sandjak, qui devra entamer son travail à partir de demain, a souhaité avoir à ses côtés, au sein du staff technique, les deux ex joueurs Kabyles Slimane Raho et Lounès Gaouaoui. Le premier en tant l’entraineur-adjoint et le second en qualité d’entraineur des gardiens de but. Une proposition qui ne semble pas faire l’unanimité au sein de la direction de la JSK, surtout que l’équipe dispose actuellement d’un coach-adjoint, en la personne de Mourad Karouf, qui a d’ailleurs dirigé les Canaris lors du match d’hier face au CABBA, ainsi que du jeune technicien Hamid Souibès comme entraineur des gardiens.
Quel sort pour Karouf ?
D’autre part, la question qui mérite d’être posée est si Karouf va être maintenu dans son poste et travaillera-t-il avec le nouvel entraineur, Nacer Sandjak, après l’installation de ce dernier a la tête de la barre technique du club. Pour rappel, Sandjak a demandé lors des négociations avec le président Hannachi, à ce qu’il travaille avec son propre staff qu’il ramènera lui-même. Cependant, l’ex sélectionneur national a déclaré que la question du staff technique n’est pas vraiment un problème. D’autre part, le président Hannachi tient à Karouf et il n’est pas prêt de le lâcher. En effet, ce dernier a pris l’équipe lors de la seconde manche, la saison passée, et il a travaillé avec Fabbro depuis le début de la saison en cours. Ce qui signifie que Karouf pourrait beaucoup apporter vu sa parfaite connaissance du groupe.
Mohamedi pourrait succéder à Maoro
D’autre part, le préparateur physique Boudjemaâ Mohamedi pourrait succéder à l’Italien Maoro, qui a rejoint son pays après le limogeage d’Enrico Fabbro. En effet, Mohamedi, qui a déjà travaillé à la JSK, a été contacté par le président Hannachi pour lui proposer de travailler à nouveau au club phare de la Kabylie. Le concerné a affirmé qu’il était prêt à négocier. Les dirigeants kabyles le veulent dans le staff technique après le bon boulot qu’il avait accompli alors qu’il travaillait avec le suisse Alain Geiger.
M. L.

