l Les services de la police judiciaire ont constaté durant les huit mois de cette année, à travers le territoire national, 1318 affaires parmi lesquelles 888 affaires relatives au faux et usage de faux, 260 liées à la fausse monnaie et 233 affaires d’escroquerie, a indiqué hier M. Terki Omar, de la sous-direction des affaires économiques et financières de la Direction de la police judiciaire. Dans ce cadre, 693 Africains dont 12 femmes ont été interpellés. Au terme de toutes ces affaires traitées cette année, les éléments de la police ont récupéré 3 336 coupures de faux billets nationaux et 928 coupures de billets étrangers, à savoir l’euro. « Les étrangers arrêtées sont impliqués dans des affaires de trafic, a titre d’exemple le faux et usage de faux, nous avons enregistré surtout les faux cachets et les faux passeports, c’est-à-dire que nous avons arrêté des étrangers qui circulent avec de faux documents qui appartiennent à d’autres personnes, la même couleur de peau ne faisant qu’accentuer la ressemblance », a déclaré M. Terki avant d’ajouter que « par rapport aux années précédentes, nous avons enregistré une régression, surtout avec la dotation des services de sécurité de lampes ultraviolet.” Il est à noter que le personnel qui active au niveau des frontières a procédé à une formation spécialisée. Durant la même période, les services de la Direction des stupéfiants de la police judiciaire ont arrêté, à travers le territoire national, 160 étrangers. 39 personnes sont impliquées dans des affaires relatives au droit commun et 60 autres ont été arrêtées pour détention de drogues et faux et usage de faux. Il a également été prouvé l’implication de 25 femmes, a indiqué le commissaires principal, M. Chennef de la sous-direction des affaires criminelles de la police judiciaire. Selon les statistiques de la Direction des stupéfiants de la DPJ, par rapport à l’année 2004, la quantité de drogue saisie cette année est bien inférieure à celle de l’année précédente au cours de laquelle les éléments de la police judiciaire ont récupéré une quantité de plus de 4 kg de résine de cannabis, et 13,636 g d’héroïne durant les huit premiers mois de cette année. Dans ce cadre, 34 Africains de nationalité nigérienne ont été arrêtés durant cette période, pour les chefs d’inculpation suivants : coups et blessures volontaires avec arme blanche, détention de drogue, homicide volontaire, faux et usage de faux, 49 africains, dont 15 Tunisiens, 15 Maliens, 8 Nigériens et 8 Marocains ont été présentés au parquet. En ce qui concerne la détention de l’héroïne, 13 africains ont été arrêtés et présentés au parquet qui a ordonné de les placer sous mandat de dépôt. Selon le même interlocuteur, la police est dotée d’un système “Afice”, système d’identification par empreinte digitale. Selon toujours les statistiques de la sous-direction des affaires criminelles, les 18 Syriens qui ont été arrêtés durant les huit mois derniers, entraient d’une manière régulière en Algérie, ensuite ils exercent leur métier spécialisé, car ils sont tous des puisatiers. Ces derniers se dirigent généralement vers l’Ouest du pays, à savoir Oran.
B. Nawel