Le Président du Mouvement des Citoyens Libres (MCL), M. Mustapha Boudina était vendredi dernier à Bouira, pour une rencontre de proximité avec les citoyens, dans le cadre de la campagne électorale pour les municipales du 29 du mois en cours. M. Boudina a opté pour une tournée à travers quelques quartiers du chef-lieu de la wilaya. Initialement, un meeting populaire était prévu à la salle de conférence de la maison de jeunes Mohamed Issyakhem de Bouira, mais à la dernière minute, son service de communication, faut-il le souligner, a fait étalage d’un certain amateurisme tout au long de cette visite. Ainsi et préambule de cette tournée, une conférence de presse improvisée a été organisée par le Président du MCL. Ce dernier, a affirmé que, « le peuple est le seul détenteur du changement. Les citoyens doivent savoir que les hommes politique en général, ne sont là que pour apporter des alternatives, mais le seul juge reste le peuple ». Poursuivant sur sa lancée, le leader du MCL a accusé le gouvernement d’avoir « confectionné un code électorale sur mesure, pour garder la main mise sur le pouvoir ». « Par la règle absurde des 5%, le système veut laminer et marginaliser les novelles formations politique. Pour les locales, c’est encore plus grotesque, le seuil a été fixé à 7% des voix », a-t-il ajouté. Concernant l’actuelle APN, M. Boudina a soutenu que, « Les élus de l’APN, ne représentent que 13% des électeurs, ils n’ont aucune légitimité ». Enfin et avant d’entamer sa tournée de proximité l’hôte de Bouira a tenu à appeler les électeurs à faire preuve de maturité politique, en choisissant les hommes qu’ils jugent compétents et dignes de confiance ». Par la suite, le Président du MCL s’est rendu au stade du quartier des 120 logements, à la rencontre des jeunes. C’est là que le service de communication a montré une certaine approximation et a fait preuve de » provocation », selon les propres termes de la SG du MCL. En effet, M. Boudina a essuyé la » fureur » de certains jeunes qui disputaient un match. « Que venez-vous faire ici? On n’a pas besoin de vous », ont-ils lancé. Au lieu d’essayer de calmer les esprits et d’entamer le dialogue avec ces jeunes citoyens, certains éléments de service de communication du MCL ont préféré la confrontation frontale. Du côté du quartier des 1100 logements, le fondateur du MCL a été interpellé par quelques citoyens, notamment sur les questions du chômage, de logements et d’insalubrité entre autres.
Ramdane. B