Les directeurs et censeurs des lycées menacent

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Après une petite accalmie de près de six mois, les directeurs et censeurs des lycées montent de nouveau au créneau. Les proviseurs et censeurs des établissements secondaires ont brandi, lors de leurs rencontres régionales, la menace d’une démission collective. Ils menacent « de reprendre leurs postes d’origine au cas où le ministère de l’Education nationale ne procèdait pas à la révision de la classification des directeurs et censeurs des lycées contenu dans le statut particulier 315/08 ». « La commission nationale des directeurs des établissements secondaires, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de formation (Unpef), a décidé de poursuivre la tutelle en justice afin de reprendre les droits bafoués de cette tranche de travailleurs », a indiqué la commission dans un communiqué rendu public hier.  Il y a lieu de souligner que « les directeurs des établissement secondaire déplorent avec force le nouveau statut particulier qui lèse les directeurs des lycées compte tenu de leurs charges administratives et pédagogiques et de leur responsabilité pénale ». La dite commission a dénoncé vigoureusement « le classement des directeurs et censeurs à l’échelle 16 du nouveau statut, qui les place au même niveau que certains enseignants ».  Cela a suscité le mécontentement de cette tranche des travailleurs qui appelle la tutelle à revoir sa classification.  A rappeler, que les directeurs et censeurs des lycées exigent « le gel du statut particulier révisant le décret 315/08, jusqu’à ce que le dysfonctionnement de ce texte soit corrigé ». Sur ce dernier registre, la commission nationale des proviseurs et censeurs des lycées a tenu à expliquer que « ce texte a privé les directeurs et  censeurs des lycées d’être promus au poste d’inspecteur de l’Education nationale, comme le stipule l’article 174 du statut en question ». Par ailleurs, les représentants de la commission nationale des directeurs ont dénoncé « le manque de bonne volonté de la tutelle à satisfaire l’ensemble de leurs revendications ». En outre, la commission en question sollicite le ministère de tutelle « à revoir sa copie en révisant le statut de façon à donner aux directeurs de l’enseignement secondaire un classement en rapport avec leurs charges et leurs responsabilités ».  Les directeurs des établissements secondaires revendiquent également « leur droit à la classification hors catégorie », alors que les censeurs exigent « la classification des censeurs à l’échelle 16 au lieu de 14 et leur promotion au poste d’inspecteur de l’éducation, comme le stipule l’article 174 du statut particulier des travailleurs de l’éducation ».

L.O.CH

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