«Ce que je ferai si je suis élu maire…»

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M. Cherik Rabah, 44 ans, marié et père de deux enfants, est technicien en urbanisme au niveau de la DLEP de Bouira. Animateur du mouvement associatif, le tête de liste du MPA veut mettre un terme au sous-développement qui touche la localité d’Ath Laâziz 

La Dépêche de Kabylie : Qu’est-ce qui vous a motivé pour présenter votre candidature aux prochaines élections sous la bannière du MPA ? 

Cherik Rabah : Mon intention est de réaliser tous les projets et programmes qui ne sont toujours pas entamés. Le gaz, l’eau, la réfection des routes, le lancement du nouveau siège APC, la réalisation de logements, d’une maternité d’un service des urgences, d’un siège pour la protection civile ainsi que le renouvellement du parc-auto pour la commune avec l’acquisition de niveleuses, de chasse-neige et des bennes tasseuses pour la collecte des ordures ménagère au chef-lieu et à Maâla… Ce sont autant de projets qui nous ont poussés à nous porter candidats aux élections communales. Le choix du MPA n’est pas fortuit, puisque c’est, pour le moment, le seul parti disposant d’un programme à même de répondre favorablement aux attentes des citoyens.

Avez-vous des priorités parmi l’ensemble des problèmes soulevés ?

Les routes, le gaz et l’AEP. D’ailleurs, cela fait plus de dix jours que notre quartier est sans eau potable, malgré l’abondance des pluies du week-end dernier. Le CW02 qui a subi un éboulement au cours de l’hiver dernier, n’a toujours pas été réhabilité idem pour les routes Draâ Lekhmiss-Bezzit, Maâla-Chekouh, Beni Fouda-Ibourassen et tant d’autres. Il faut se rappeler que l’hiver dernier, nous avons été bloqués pendant plus de 20 jours à cause de la neige et ce, en l’absence de bonbonnes de gaz. Il ne faut plus que cet épisode se renouvelle. 

Avez- vous élaboré un plan d’urgence pour parer au plus pressé ?

Avant tout, il nous faudra faire un diagnostic précis, dans tous les villages, et recenser les problèmes de la population. Pour cela, nous créerons un comité de sages et un conseil consultatif qui aidera les élus dans leurs tâches pour répartir équitablement les projets, selon les priorités, tout en veillant à ne plus jamais léser quiconque. 

Nous nous attellerons, également, à inscrire et à réaliser les infrastructures manquantes tels qu’un centre culturel, une maison de jeunes, la rénovation du stade communal, qui est à ce jour sans tribune ni gradins à Mâala, et celui du terrain de jeu de Zekara, qui est à l’abandon.

Les citoyens d’Ath Laâziz affirment qu’il n’y a aucun programme LSP malgré la disponibilité de terrains communaux… 

Il existe des programmes OPGI, mais, hélas, en nombre insuffisant sur les deux sites de Bezzit et de Maâlla. L’habitat rural est aussi un sujet qui nous préoccupe. Les gens ont construit grâce aux aides de l’état, mais ces maisons ont vite été abandonnées, car ne disposant ni d’électricité ni de réseau d’assainissement, ni d’eau potable. L’autre problème qui se pose avec acuité est celui des terres non encore cadastrées, elles sont soit dans l’indivision ou sans propriétaires clairement identifiés. Cette situation empêche les citoyens nécessiteux de bénéficier du programme de l’habitat rural.

Un mot en direction des citoyens d’Ath Laâziz ?

Je lance un appel à nos concitoyens pour qu’ils nous fassent confiance en choisissant notre liste, constituée de jeunes intellectuels entièrement dévoués à notre commune, je leur demande de voter massivement pour le numéro 52. Il faut que les citoyens sachent qu’une assemblée communale doit être cohérente pour travailler dans l’intérêt de la municipalité et, surtout, en œuvrer pour le bien être du citoyen.

Entretien réalisé par H.B.

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