»Rééditer l’exploit de Dakar et ramener un titre de Nairobi »

Partager

Alors, M. Saïdani, ce sera la seconde CAN ?ll Oui, une bonne deuxième où l’on souhaite vivement faire bonne figure, découvrir d’autres sensations et satisfactions qui nous font plaisir à nous et à toute la famille du volley ball à tous les niveaux.Vous avez certainement un objectif pour Nairobi ?ll Ce n’est sûrement pas du tourisme… Vous savez, l’objectif de chaque coach qui s’illustre à l’échelle nationale, c’est d’aspirer à joueur un pareil challenge, mais aussi de monter sur le podium et de hisser l’emblème national. Tout notre souhait, c’est de rééditer l’exploit du Sénégal et ramener un titre honorifique.Avec le Ghalia à nos côtés, nous avons tous les moyens de faire parler de nous et de ne pas décevoir.

Travaillez-vous pour cela ?ll Ce serait mentir que de dire qu’on s’est idéalement préparés, et si on ne l’a pas fait, c’est surtout d’abord par rapport à tous les reports que connait cette compétition. Nous attendons d’être fixés et surtout pour disposer de nos fillettes pour nous mettre à l‘épreuve durant la deuxième semaine des vacances scolaires, où nous effectuerons un stage d’une semaine.

Connaissez-vous vos adversaires ?ll Pas du tout, mais nous devinons à peu près les équipes qui y prendront part à l’image des Kenyannes, Egyptiennes, Camerounaises, Sénégalaises. Quoi qu’il en soit, et comme lors de la précédente édition, nous aborderons la compétition au match par match pour découvrir nos adversaires qui, faut-il le souligner, ont toutes un niveau équivalent au nôtre.

Sur le plan effectif, comment se présente la situation ?ll Vous savez, le sport féminin a ses inconvénients dans toutes les disciplines, et notre jeune équipe réputée faire office d’un centre de formation accuse chaque saison des “pertes” de joueuses pour une multitude de raisons. La situation, aujourd’hui, ne fait pas exception mais rassurez-vous, nous avons des réserves et des ressources pour être toujours présents sur la scène avec autant de force. Notre équipe actuelle, à l’exeption de quelques bobos, n’a pas de blessés graves, elle se présente comme un groupe soudé qui domine la compétition nationale et elle le fera également au niveau continental.

Un mot pour conclure, M. Saïdani ?ll Je souhaite vivement qu’on nous accorde une attention particulière et que nos autorités, instances et industriels pensent à réconforter ces ambassadrices du volley national car, lors de la précédente édition, et en dépit de notre retour avec une médaille d’argent, nous avons ressenti un sentiment d’abandon et de frustration qui a affecté fortement nos troupes. Je souhaite n’avoir plus à revivre pareils moments.

Entretien réalisé par Mohand Oulhaci

Partager