Comme lors des précédentes saisons, l’ESBG joue carrément sa survie en régionale II. Marquée par d’énormes problèmes et ne disposant d’aucune ressource financière pour pouvoir gérerla saison footballistique sereinement, l’équipe évolue,dans un stade en tuf très dégradé. Ni l’entraineur, ni encore les joueurs n’ont reçu le moindre sou depuis la saison écoulée. Nous avons rencontré l’entraineur Moumen Khelifa, pour nous éclaircir un peu sur cette situation.
La Dépêche de Kabylie : Huit points de glanés en six rencontres, une défaite à domicile face à l’US Béni Douala,que ce passe-t-il à l’ESBG ?
Moumen Khelifa : Pour notre dernière rencontre, perdue à domicile face à l’US Béni Douala, je dirais que mon équipe était sans âme et les joueurs déconcentrés, probablement à cause de l’ensemble des problèmes rencontrés. Même si les joueurs connaissant très bien la situation de l’équipe, s’ils ne perçoivent aucun sous toute une saison, ils auront un rendement limité il n y a rien qui les motive à part, peut-être, le plaisir de jouer,.
Comment voyez-vous la suite du championnat ?
D’abord, nous avons entamé la préparation d’intersaison le 1er septembre, avec quant même un léger retard. Avec le staff dirigeant, à sa tète le président de CSA, M. Loucif, on a mené une discussion directe et franche, et réussi à convaincre les joueurs qui sont pour la majorité originaires de Bir Ghbalou, de rejoindre l’équipe en attendant des jours meilleurs. Il y a un bon groupe qui ont un bon potentiel, des joueurs pétris de qualité que nous avons renforcé par deux milieu récupérateur et un milieu offensif.
Avec une telle situation et une saison qui s’annonceplutôt incertaine, il vous serait impossible de tracer un quelconque objectif ?
Tout dépend de la situation, ce sera en fonction des moyens. Personnellement, je reste plutôt optimiste. On essaye de gérer la situation et ne pas abandonner l’équipe. On fait en sorte de gérer match par match et occuper au moins le milieu de tableau. Les niveaux des équipes du groupe se rapprochent, il n y a pas beaucoup d’écart entre les équipes. Si jamais la situation financière se règle, je vous assure qu’on aura notre mot à dire. Pour le moment, on compte sur cette communion qui existe entre dirigeant et les joueurs, mais il faut que ça change.
En plus de la situation financière qui laisse a désirer, il y a aussi le stade communal qui, apparemment, ne vous facilite pas la tâche ?
Effectivement, c’est un stade qui devient un véritable bourbier, à la moindre chute de pluie, il est de plus plein de bosses. Cela n’aide pas l’équipe à s’émanciper techniquement et à poser le ballon. On nous a promis de le revêtir en tartan pour 2013. Je souhaite que cela ce concrétise dans l’intérêt des jeunes de la région et de l’équipe.
Entretien réaliser par Rayane B.