A l’orée de l’aïd comme chaque année, les pères de familles assiégent les magasins d’habillement pour offrir à leur progéniture des vêtements neufs. Cependant, il n’y a pas que les habits qui font la joie des bambins puisque les jouets ont aussi leur importance à leur yeux dans ces moments de fête. Ce qui explique centainement les ventes record des objets de distraction. A Azazga la concurrence fait rage. Des vitrines bondées de jouets décorant les surfaces permettent aux parents de trouver tout ce qui fera plaisir à leurs chérubins. En revanche, pour certains d’entre eux, les prix de ces produits restent exorbitants. A défaut, ils s’orientent vers les vendeurs de rues qui étalent leurs marchandises sur les trottoirs, les prix de ces articles sont abordables et répondent à toutes les bourses. En témoignent les parents qui se rabattent sur ces gadgets exposés à ciel ouvert. “Pour 100 DA je peux acheter un jouet à mon fils” se vante un père. Interrogé sur la provenance de cette marchandise, un jeune vendeur nous a répondu “la plupart de ces jouets sont locaux. Le portable à multi-sonneries demeure le produit le plus vendu cette année”. Qui dit que les enfants n’ont pas de goût ? Enfin, si l’Aïd n’était pas une fête religieuse, elle serait sans nul doute celle des enfants auxquels on souhaite bonne fête.
Hacène Aouidad
