Créé dans les années 1980, le lotissement Ibourassen, dans la commune de Oued Ghir, se trouve dans une situation qui laisse à désirer. Routes dégradées, égouts à ciel ouvert, éclairage public défaillant, prolifération de décharges sauvages et absence d’alimentation en eau potable sont une pléthore de problèmes qui rongent le quotidien des habitants de ce lotissement. «Cela fait 25 ans que nous vivons dans la détresse. Nous avons, à maintes fois, interpellé les autorités locales et celles de wilaya pour prendre en charge nos problèmes, mais aucune suite n’a été donnée à nos doléances», indique un habitant de cette localité. Un autre problème qui préoccupe ces citoyens concerne l’établissement des actes de propriété. «L’agence foncière de Béjaïa a pris un engagement pour régler définitivement ce problème, mais ce ne sont que des promesses, car nos actes de propriété ne sont pas encore délivrés à ce jour», ajoute notre interlocuteur. Pour sa part, un membre de l’association de ce quartier déplore le laisser-aller des autorités de wilaya, qui ferment les yeux sur ce qui se passe au niveau de la zone d’activité d’Ibourassen, sise à proximité de ce lotissement. Selon notre interlocuteur, deux activités nuisibles, à savoir le stockage d’aliments de bétail et l’exploitation d’un poulailler sont autorisées dans cette ZAC, mettant ainsi en danger la santé publique. Par ailleurs, l’association de ce lotissement a demandé dans une plateforme revendicative, aux pouvoirs publics, l’inscription de plusieurs projets au bénéfice de cette localité en pleine expansion démographique. En effet, ces habitants réclament, entre autres, l’implantation d’une école primaire et d’un centre de soin au niveau de leur quartier.
B. S.
